Agronomie
Gagner du temps sur les intercultures courtes
Depuis trois ans, la coopérative Sèvre & Belle expérimente les semis d’intercultures courtes estivales dans les céréales, avant la moisson. Les référentiels obtenus permettront de diffuser la pratique, bénéfique d’un point de vue qualité de l’eau et agronomie.
Depuis trois ans, la coopérative Sèvre & Belle expérimente les semis d’intercultures courtes estivales dans les céréales, avant la moisson. Les référentiels obtenus permettront de diffuser la pratique, bénéfique d’un point de vue qualité de l’eau et agronomie.
Profiter pleinement des bénéfices des intercultures courtes et contourner la problématique des semis tardifs : depuis trois ans, la coopérative Sèvre & Belle mène des essais sur cette thématique, en partenariat avec le programme Re-Sources. « Les intercultures estivales ont un intérêt d’un point de vue agronomique et fourrager », explique Anthony Galmot, responsable technique de la coopérative.
La moisson, le pressage et l’export de la paille de la parcelle reportent les semis à la fin juillet, plus un délai de deux à trois semaines avant germination. « Pour gagner du temps à l’implantation, nous avons choisi d’expérimenter le semis dans des céréales à paille, avant récolte ». Deux exploitations se prêtent au jeu, à Sainte-Eanne et Souvigné, sur 6 ha.