GDS 17 : Faute de combattants
Les combats sanitaires dans les cheptels doivent se poursuivre, mais qui pour les mener ?
«Avec la diminution importante du nombre d’éleveurs, notre assise locale a tendance à s’effilocher.» Par ces mots, Romuald Couillaud, président du GDS 17 montrait que le «suivi» sanitaire des cheptels départementaux ne s’assortit pourtant pas d’une baisse de la garde. Moins de participation conduit à moins de délégués et une assemblée générale qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elles furent ne serait-ce qu’une décennie en arrière. Pourtant les problématiques subsistent et pas des moindres : l’arrêté IBR et son importante mobilisation du GDS 17, la surveillance de la tuberculose bovine et sa prophylaxie triennale, l’accréditation COFRAC pour la FRGDS Poitou Charentes, la vigilance autour de la leptospirose, le programme d’actions sur le parasitisme auxquels il faut ajouter toutes les réglementations autour des prophylaxies réglementées. «Porter la bonne parole auprès des éleveurs» résume Romuald Couillaud, via les délégués cantonaux nécessite de la pugnacité. «Le travail accompli est remarquable» souligne-t-il, «l’état des cheptels s’est considérablement amélioré, les principales zoonozes ont été combattues.» Voilà 64 ans que le GDS 17 œuvre.
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