Caveb
Grâce à ses investissements dans l’aval la Caveb tire son épingle du jeu
Grâce à ses engagements dans l’aval, la Caveb dispose de moyens pour limiter les conséquences sur le résultat de la baisse du nombre de bovins et d’ovins commercialisés, mais aussi pour assurer un appui technique aux éleveurs.
Le département des Deux-Sèvres n’est pas épargné par la baisse des effectifs bovins français. La Caveb a fait ce même constat en 2013 avec 26 700 animaux commercialisés, ce qui représente 2000 bovins de moins que l’année précédente. Les jeunes bovins et les femelles engraissées sont les catégories les plus concernées. Mais en ce qui concerne les cours, la coopérative fait mieux que la moyenne nationale, souligne le président Abel Lumineau, dans le sillage de la revalorisation amorcée en 2012.
L’engraissement est le point noir de la filière. « Il a pratiquement disparu dans la région », regrette-t-il, sauf chez quelques naisseurs-engraisseurs, avec comme conséquence, une sous utilisation des structures d’abattage. Pourtant, selon la chambre d’agriculture et l’Institut de l’élevage, « là où il y a de l’engraissement, il y a plus de revenu ». La hausse du prix des céréales explique en partie cette tendance. « Mais il faut voir sur le long terme, avec la volatilité des cours », estime pour sa part le nouveau directeur, Arnault Gatignon.
La Caveb a décidé de mettre des moyens pour inverser la tendance. Elle veut d’abord couper court « au syndrome du mouton ». « Pendant vingt ans on a dit qu’avec du mouton, on ne gagnait pas sa vie », déplore Abel Lumineau. Les jeunes « et même les techniciens » ont communiqué en termes négatifs.
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