Guillaume Rioux : « L’agriculture bio devient structurante pour le développement agricole »
Guillaume Rioux, polyculteur-éleveur à Marigny et président de la Fnab, encourage les agriculteurs à se réapproprier le secteur tertiaire.
5 716 fermes pour 214 958 ha conduits au mode biologique. Le développement se poursuit ?
Mercredi 16 mai lors du conseil des ministres, l’agriculture biologique a été citée. Dans le prolongement de l’action portée par le précédent gouvernement, l’actuelle mandature mise sur le développement. Mais, pour que 15 % des surfaces soient converties au mode biologique d’ici 2022, il faudra que les intentions se transforment en budget. Dans cet objectif, nous travaillons sur la rémunération des aménités de l’agriculture bio.
Quand on représente 15 %, 20 % des surfaces et plus encore, puisque tel est votre objectif, comment continuer à bénéficier de la force de la rareté en termes de prix ?
L’agriculture biologique s’est construite et développée jusqu’ici sur des valeurs très fortes. Celles-ci sont très proches des trois piliers du développement durable. Au sein du réseau, nos échanges, débats, travaux portent sur les trois objectifs que sont le développement économique, la préservation de l’environnement et l’équité sociale.