Matériel
Il construit lui-même son semoir en semis direct
Polyculteur éleveur à Vérines (17), Jérôme Rivasseau n'a pas été suivi par sa Cuma pour s’équiper d’un semoir en semis direct. Qu’à cela ne tienne ! L’agriculteur a décidé de le concevoir tout seul.
Polyculteur éleveur à Vérines (17), Jérôme Rivasseau n'a pas été suivi par sa Cuma pour s’équiper d’un semoir en semis direct. Qu’à cela ne tienne ! L’agriculteur a décidé de le concevoir tout seul.
Son semoir fait-maison, Jérôme Rivasseau l’a construit en six mois de travail, temps qu’il a partagé avec ses 500 chèvres et 200 hectares de terres, situés à Vérines, en Charente-Maritime. Engagé dans une démarche de réduction du travail du sol, il veut aller plus loin : « Je ne suis pas encore en agriculture de conservation des sols (ACS), précise-t-il. Je voulais un semoir pour semer les couverts végétaux au départ ».
On s’aperçoit qu’il n’y a plus de mouettes quand on laboure, ce qui signifie sûrement qu’il n’y a plus de vers de terre », observe-t-il.
Même si son sol est riche en matière organique (4% à 6%) grâce aux effluents d’élevage, il observe des phénomènes d’érosion. « On s’aperçoit qu’il n’y a plus de mouettes quand on laboure, ce qui signifie sûrement qu’il n’y a plus de vers de terre », observe-t-il.