Ils conseillent pour bien entendre
Créée en 1996, la fondation Diapasom travaille à l’échelon du Poitou-Charentes à l’accompagnement des personnes présentant un handicap lié à une déficience auditive ou visuelle. Basée à Poitiers, elle a notamment répondu à un projet national Eqlaat et conseille dans ce cadre les personnes ayant des problèmes d’audition.
Créée en 1996, la fondation Diapasom travaille à l’échelon du Poitou-Charentes à l’accompagnement des personnes présentant un handicap lié à une déficience auditive ou visuelle. Basée à Poitiers, elle a notamment répondu à un projet national Eqlaat et conseille dans ce cadre les personnes ayant des problèmes d’audition.
Boîtier qui relie la télévision à une prothèse auditive, système vibrant relié à son téléphone, système de transcription instantanée, ampoule flash connectée à la sonnette... les aides auditives qui permettent d’améliorer le quotidien des personnes ayant des difficultés pour entendre ou communiquer sont nombreuses. Mais souvent peu connues des personnes qui en besoin. Heureusement, à l’échelon de l’ex Poitou-Charentes, la fondation Diapasom (avec un m, comme malentendants et malvoyants) dispose de professionnels qui sont capables de renseigner et conseiller. «Nous avons répondu à un projet porté par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie et financé par la sécurité sociale» explique Laura Touchard. Responsable du service emploi formation de la fondation Diapasom, elle détaille le fonctionnement de cette équipe locale d’accompagnement sur les aides techniques (Eqlaat). «C’est une expérimentation menée par 24 équipes en France sur 2 ans.» Dans la région, le dispositif est uniquement sur le volet audition, mais est ouvert à tous, sans condition d’âge, ni de ressource, ou de reconnaissance de handicap. «Nous répondons aux appels de personnes qui nous sont envoyées par un médecin, un service social ou qui ont appris par eux-mêmes notre existence» ajoute Alaxandre Rodriguez, ergothérapeuthe. Après ce premier contact, et selon le domicile de la personne (maison ou foyer logement) une des 5 personnes réparties dans les 4 départements se déplace. «C’est important de voir comment vivent les personnes. Par exemple, quelqu’un âgé, qui vit seul, avec des aides à domicile qui passent régulièrement n’a pas du tout les mêmes besoins qu’un jeune qui va dans des concerts». Le professionnel peut ensuite accompagner chez l’audioprothésiste pour revoir certains réglages, ou proposer des solutions techniques. «Dans 90% des cas, quand des prothèses ne «fonctionnent» pas, c’est qu’elles sont mal réglées» estime l’ergothérapeute qui souligne l’éventail important de solutions techniques, mais aussi les possibilités en domotique grâce aux téléphones. «Nous disposons d’un certain nombre de matériels que nous pouvons prêter pour que les personnes les testent». De nouveaux équipements qui peuvent être éligibles à des financements. «Nous ne faisons pas les dossiers mais nous informons que ces aides existent» ajoute Alexandre Rodriguez. Un suivi est ensuite proposé, notamment pour vérifier que les solutions proposées fonctionnent ou si d’autres sont nécessaires. Et précision importante: cet accompagnement est entièrement gratuit pour le bénéficiaire.
Renseignements: 07 81 92 97 57 ou laura.touchard@fondation-ove.fr