Influenza aviaire : la Charente prise en étau
Même si la Charente n’a pas une production avicole très importante, la menace de l’influenza se rapproche, le département retrouvant cerné entre les Deux-Sèvres et la Dordogne.
Même si la Charente n’a pas une production avicole très importante, la menace de l’influenza se rapproche, le département retrouvant cerné entre les Deux-Sèvres et la Dordogne.
La préfecture des Deux-Sèvres a annoncé la semaine dernière l'abattage des volailles, « au plus tard le 30 avril », dans 215 élevages situés autour de dix couvoirs et élevages de reproducteurs, afin de les protéger de l'influenza aviaire. L'objectif : assurer la fourniture de poussins et canetons afin de redémarrer la production. Au 20 avril, 42 foyers ont été détectés et quatre suspicions sont en cours d'analyse dans ce département limitrophe de la Vendée, épicentre de l'épizootie. « La progression de l'épidémie reste maîtrisée », mais elle est « continue », a indiqué la préfecture. Ces dépeuplements sont encadrés par une instruction technique de la DGAL (ministère de l'Agriculture), qui prévoit l'abattage des animaux dans un rayon de 3 km autour des sites « sensibles » et de 5 km autour de ceux considérés « très sensibles ».