Influenza aviaire : un renforcement des mesures en Deux-Sèvres
Au 10 mars matin, six cas étaient avérés dans le département. Des zones de protection de 5 km ont été établies autour des sites stratégiques et les zones de surveillance ont été élargies à 20 km. Une situation qui crispe les éleveurs avicoles.
Au 10 mars matin, six cas étaient avérés dans le département. Des zones de protection de 5 km ont été établies autour des sites stratégiques et les zones de surveillance ont été élargies à 20 km. Une situation qui crispe les éleveurs avicoles.
En trente ans de carrière, c’est la première fois qu’Alexis Baillargeau, le responsable avicole de la Fnsea 79 et éleveur à Secondigny, est confronté à une telle situation. «La mortalité du virus est foudroyante. Les éleveurs entrent dans leur bâtiment chaque matin avec la peur au ventre», estime-t-il.
Au matin du jeudi 10 mars, six cas d’influenza aviaire avaient été recensés en Deux-Sèvres : trois élevages de dindes à La Chapelle-Saint-Etienne, Genneton et les Groseillers, où les abattages ont eu lieu le lundi 7 mars ; et trois élevages de canards à La Boissière-en-Gâtine, à Limalonges et le dernier en date à L’Absie, chez un jeune installé. «Dans les deux premiers cas, les canards venaient de salles de prégavage vendéennes et les tests avaient pourtant été réalisés avant le déplacement des animaux», assure le responsable syndical.