Sival
Investissement et innovation pour l’année 2013
Sival
Inquiétudes et optimisme se mêlaient pour les producteurs de fruits et légumes lors du Sival à Angers la semaine dernière.
Bruno Dupont, Jacques Rouchaussé et Philippe Rétière.
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A. A.
«Un bilan 2012 correct. » C’est ce qu’ont affirmé Bruno Dupont, président de la Fédération régionale des producteurs de fruits (FRPF) et Jacques Rouchaussé, président de Producteurs de légumes de France lors de leur conférence de presse au Sival. Malgré les aléas climatiques de 2012, « le moral est meilleur. Les arboriculteurs sont nombreux à venir au salon, cette année. C’est bien la preuve qu’ils sont prêts à réinvestir », souligne Bruno Dupont.
« L’année 2012 a été bonne en termes de prix suite à des baisses de volume de production dans l’Union européenne. » Et les arboriculteurs veulent renouveler les vergers. Pourtant, une crainte demeure : la sous-production de l’an passé a déréglé le marché.
« Nous avons perdu des parts qu’il va falloir récupérer. » Une reconquête qui s’annonce difficile selon le président de la FRPF. À cela s’ajoute la concurrence croissante de certains pays européens comme la Pologne.
Côté légumes, le syndicat se veut optimiste, mais réaliste. « La consommation est stable, les ventes sont correctes et la production aussi », résume Jacques Rouchaussé. L’annonce du crédit d’impôt compétitivité emploi est de bon augure, « ce serait une bouffée d’oxygène pour certains ». Mais, le président du syndicat se dit vigilant : « Il doit s’appliquer à tous les producteurs de légumes sans exception ». La baisse du budget de FranceAgriMer inquiète la profession. « Il faut de l’argent pour investir. Notre secteur a besoin de réactivité pour être compétitif », indique Philippe Retière, président de la Fédération des maraîchers nantais. « Notre compétitivité dépend de notre capacité à innover. La haute technicité permet de réduire nos intrants, mieux gérer l’eau… » Les producteurs de légumes espèrent intensifier les recherches en partenariat avec l’Inra pour rester compétitifs sur le marché international.
Un regret : la non-harmonisation de la législation dans l’UE en matière de produits phytosanitaires. « En France, on nous interdit l’utilisation de certains produits alors que nos concurrents directs les utilisent. » Des légumes qui sont ensuite commercialisés en France. « C’est incohérent », s’accordent à dire les deux présidents de syndicats de productions légumières.
« L’année 2012 a été bonne en termes de prix suite à des baisses de volume de production dans l’Union européenne. » Et les arboriculteurs veulent renouveler les vergers. Pourtant, une crainte demeure : la sous-production de l’an passé a déréglé le marché.
« Nous avons perdu des parts qu’il va falloir récupérer. » Une reconquête qui s’annonce difficile selon le président de la FRPF. À cela s’ajoute la concurrence croissante de certains pays européens comme la Pologne.
Côté légumes, le syndicat se veut optimiste, mais réaliste. « La consommation est stable, les ventes sont correctes et la production aussi », résume Jacques Rouchaussé. L’annonce du crédit d’impôt compétitivité emploi est de bon augure, « ce serait une bouffée d’oxygène pour certains ». Mais, le président du syndicat se dit vigilant : « Il doit s’appliquer à tous les producteurs de légumes sans exception ». La baisse du budget de FranceAgriMer inquiète la profession. « Il faut de l’argent pour investir. Notre secteur a besoin de réactivité pour être compétitif », indique Philippe Retière, président de la Fédération des maraîchers nantais. « Notre compétitivité dépend de notre capacité à innover. La haute technicité permet de réduire nos intrants, mieux gérer l’eau… » Les producteurs de légumes espèrent intensifier les recherches en partenariat avec l’Inra pour rester compétitifs sur le marché international.
Un regret : la non-harmonisation de la législation dans l’UE en matière de produits phytosanitaires. « En France, on nous interdit l’utilisation de certains produits alors que nos concurrents directs les utilisent. » Des légumes qui sont ensuite commercialisés en France. « C’est incohérent », s’accordent à dire les deux présidents de syndicats de productions légumières.