On irrigue ou pas ?
L’eau est au cœur de tensions dans le département. Les cellules de crise se succèdent.
Il n’est pas une entrevue avec les services de l’Etat où l’on ne parle pas d’eau. Jusqu’au jour de l’arrivée du nouveau préfet, tout juste descendu de l’avion en provenance de la Martinique, où la presse l’interroge sur la non présence de la fédération de la pêche et certains syndicats à la cellule de crise. La CdA de La Rochelle annonçait haut et fort qu’elle ne laverait plus les rues en ce moment et utiliserait avec parcimonie l’eau pour les espaces verts. Vient se greffer sur ce débat en pleine sécheresse, celui d’une possible utilisation illégale de réserves d’eau par l’ASAI des Roches. Ce qui déclenche la traînée de poudre, c’est le courriel co-signé du président de la Chambre d’agriculture et du président d’Aquanide 17 qui demandait la reprise de l’irrigation dimanche dernier à 9 h. Dans ce dernier, les deux structures rappelaient les efforts passés pour préserver la ressource en eau potable sur le département. Mais les besoins des cultures sont tels que se passer de l’irrigation leur était pour elles inconcevable économiquement. Après la succession d’arrêtés d’interdiction durant le printemps et le début de l’été, mais avec des niveaux d’eau qui sont remontés ces derniers jours, elles espéraient un desserrement de l’étau. D’autant qu’Aquanide 17 a déposé un recours au tribunal administratif contre l’arrêté du 6 juillet sur l’OUGC Saintonge. Un arrêté qui permettait l’irrigation réduite la nuit. Menacer de passer outre, l’arrêté a donc provoqué une première polémique, mais l’arrêté a été modifié.
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