Aller au contenu principal

JA
JA 79 revendique et propose

JA 79 tenait son assemblée générale à Saint-Martin-lès-Melle jeudi 25 février. Un débat avec la coopération sur la contractualisation a été engagé l’après-midi.

La contractualisation a été au cœur des débats de l’assemblée générale des JA.
La contractualisation a été au cœur des débats de l’assemblée générale des JA.
© DR

La journée s’est terminée sans consensus avec les coopératives. Mais les débats sont ouverts et les Jeunes Agriculteurs invités à venir les prolonger au sein de leurs outils de commercialisation. 

Jeudi 25 février, à l’occasion de l’assemblée générale de JA 79, ce sont des jeunes agriculteurs à l’écoute et réactifs qui ont mené le débat en tribune et dans la salle. Ils avancent des arguments et proposent leur vision des choses. 

A Saint-Martin-lès-Melle avec « les responsables des outils de transformation », ils ont ouvert   la réflexion sur la contractualisation. « La fixation des volumes et des prix permettrait aux JA de se projeter et d’investir avec une prise de risque maîtrisée », expliquent les jeunes, défendant l’installation. Ces engagements, nécessaires pour les uns sont difficiles à prendre selon Jacques Trouvat, président de la coopérative céréalière CEA Loulay : « Le marché n’est pas si simple à décrypter ». « Au mieux sur le secteur laitier, ajoute Jean-Marie Davion, président de Charentes Lait, pouvons-nous donner des indications. Il faut poursuivre le travail interprofessionnel mené en ce sens. » 

 

Construire 

Avec les coopérateurs d’abord,  cette journée de travail aura été la journée de la franchise, une journée sans tabou parce qu’il est urgent de construire un avenir pour l’agriculture, entendait-on dans les rangs des JA. En 2009, 85 jeunes se sont installés contre 150 en moyenne les années précédentes.  

Face à une centaine d’agriculteurs soucieux de voir prendre en compte les sérieuses  difficultés que connaît leur secteur professionnel, le sénateur de la Vienne, qui s’est invité à l’assemblée générale des JA, a expliqué avec pragmatisme son souhait d’orchestrer un « Varenne (*) » des charges en agriculture. Il s’expliquait : « Le ministère de l’Agriculture doit reprendre la main. Il ne doit pas se laisser imposer une tutelle par le ministère de l’Ecologie ou encore celui de la Santé. Le projet de loi de modernisation agricole doit être l’occasion de travailler à la baisse de vos charges. Il y a sur ce point un débat franco-français qui doit être engagé ». 

 

« L’écologie, c’est nous »

Fidèles à leur comportement de la journée, les JA après avoir écouté, ont réagi. Au « Varenne » des charges, Vincent Touzot, président de JA Poitou-Charentes, préférerait un « Varenne » de l’agriculture. « Les charges fiscales ne pèseront pas lourd sur l’économie de nos exploitations. Cette année, les jeunes agriculteurs n’ont pas dégagé de revenus. » Revenant sur les normes environnementales qui augmentent les charges, il a ajouté : « Ce qui est le plus regrettable, c’est que les pouvoirs publics qui nous imposent ces règles ne ferment pas les frontières aux produits étrangers qui n’y répondent pas. Ces matières importées pèsent sur nos prix et sur l’économie de nos exploitations ». « Amendement accepté », plaisantait Jean-Pierre Raffarin qui a alors retenu l’idée d’un « Varenne » de l’agriculture. La problématique agricole doit être prise en charge dans sa globalité. 

Nicolas Mousnier, membre du conseil d’administration de JA national, a légitimé l’idée d’un travail sur les charges, regrettant qu’il n’ait pas été engagé plus tôt « s’il est si simple à conduire », soulignait-il avec sarcasme. Le responsable syndical refuse par ailleurs l’opposition qui pourrait être faite entre agriculture et environnement. « Nous devons arrêter de penser que l’on est coupable et nous persuader que les premiers écolos, c’est nous. Alors, peut-être arriverons-nous à faire valoir et à nous faire payer notre impact positif sur l’environnement. » .

 

(*) en référence à la rue du ministère de l’Agriculture et en opposition au Grenelle de l’environnement qui, selon Jean-Pierre Raffarin, grève par l’ajout de charges le revenu des agriculteurs. 


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité