Négociations commerciales
JA et Fnsea 79 appellent à la mobilisation : "Nous ne saurions attendre plus longtemps"
Pour les deux syndicats, les négociations commerciales ne tournent pas, une fois de plus, à l'avantage des producteurs. Ils invitent tous les agriculteurs à les rejoindre à Parthenay le mercredi 26 janvier à 21h pour exprimer leurs attentes : que tous les acteurs, GMS comprises, s'engagent à respecter Egalim 2.
Pour les deux syndicats, les négociations commerciales ne tournent pas, une fois de plus, à l'avantage des producteurs. Ils invitent tous les agriculteurs à les rejoindre à Parthenay le mercredi 26 janvier à 21h pour exprimer leurs attentes : que tous les acteurs, GMS comprises, s'engagent à respecter Egalim 2.
La première vidéo à fleuri sur les réseaux sociaux peu avant midi, ce vendredi 21 janvier. D'autres suivront dans les jours à venir, annonce Thomas Gaillard, président des Jeunes agriculteurs deux-sévriens (JA79). Le céréalier de Verruyes y rappelle le contexte de l'entrée en vigueur d'Egalim, qui suppose que soient pris en compte les coûts de production dans la construction des prix. "Nous ne saurions attendre plus longtemps son application".
Or les négociations commerciales, qui se déroulent en ce moment comme chaque année, ne prennent pas le virage : "Les GMS font la grand messe, en assurant qu'elles se battent pour que tout le monde puisse manger malgré l'inflation, mais les retombées ne seront pas du côté des fermes", avance, en substance, le représentant syndical.
Mettre les GMS sous surveillance
Dans son petit film, Thomas Gaillard finit donc par donner rendez-vous à tous les agriculteurs deux-sévriens le mercredi 26 janvier à 21h, sans préciser volontairement le lieu, pour réclamer l'application d'Egalim. "Nous faisons le job de notre côté pour qu'Egalim marche. Ceux qui ne jouent pas le jeu dans la filière seront contrôlés par la DGCCRF".
L'appel se fait au nom des JA79 et de la Fnsea 79. D'autres vidéos d'agriculteurs seront diffusées dans les prochaines heures, "dans l'idée de montrer le visage des producteurs", énonce Thomas Gaillard. Les attentes autour d'Egalim sont fortes : "On va mettre les GMS sous surveillance", résume Denis Mousseau, président de la Fnsea 79.