Chasse
La chasse part à la reconquête du petit gibier et de son image
Prévu cette année, le projet de développement du petit gibier est remis à une période plus calme. Cible de plusieurs attaques, le monde de la chasse met en avant son travail sur la biodiversité et le renforcement de la sécurité.
Prévu cette année, le projet de développement du petit gibier est remis à une période plus calme. Cible de plusieurs attaques, le monde de la chasse met en avant son travail sur la biodiversité et le renforcement de la sécurité.
Terre traditionnelle de chasse au petit gibier (70 % des chasseurs), le département des Deux-Sèvres a pourtant vu en 2020-2021 une augmentation significative des sangliers (plus de 2 500 prélèvements, loin du seuil d’alerte dans la gestion des dégâts, fixé à 2000). « Le tableau de chasse n’a jamais été aussi élevé, constate Guy Guédon, le président de la fédération des chasseurs des Deux-Sèvres lors de l’assemblée générale de la structure, le 15 avril. En mars, il y en avait un tiers de plus que l’an passé ».
Une vigilance doit ainsi être de mise sur ce gros gibier, alors que les indemnisations tournent autour de 100 000 euros pour 185 dossiers, car dans le même temps, le cerf « continue sa lente colonisation », avec 134 bracelets attribués. Pour limiter ces attaques, 100 km de clôtures ont été plantés.