Caprins
La chute des revenus dans les élevages spécialisés se poursuit en 2012
Caprins
Les quarante fermes suivies par le réseau d’élevage Poitou-Charentes, Vendée, Maine-et-Loire et Bretagne affichaient en 2011 des charges très élevées. Cette augmentation se poursuit d’ailleurs en 2012. L’autonomie est plus que jamais d’actualité.
La moitié des spécialisés touche moins de 1,5 Smic.
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N. C.
Les techniciens des chambres d’agriculture et du contrôle laitier sur le Poitou-Charentes, la Vendée, la Bretagne et le Maine-et-Loire ont fait la synthèse des résultats technico- économiques 2011 des 40 élevages caprins suivis en réseau d’élevage. Au niveau de la structure des exploitations, l’échantillon est à 2,2 UMO dont 0,5 UMO salarié pour une SAU de 86 ha (dont 40 ha en SFP) et 295 chèvres. Ces indicateurs sont stables par rapport à 2010, sauf la SFP qui a augmenté de 5 ha en moyenne. Le litrage reste stable aussi (- 2,98%) avec 887 litres de lait produits par chèvre. Le prix du lait payé est en moyenne de 588€ (- 17€ par rapport à 2010). La majorité des élevages enregistrent une hausse du coût alimentaire qui s’élève à 202€ par chèvre et 227€ par 1000 litres, malgré la quantité de concentrés et de déshydratés de 598 g/litre en baisse de 39 g en moyenne.
Lire la suite en page 17 d'Agri79
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