Musée des Ruralies
La collection des Ruralies valorisée au musée de Chartres
Musée des Ruralies
L’opération de transfert de la collection du musée des Ruralies connaît son point d'orgue ces dernières semaines. Les 1000 pièces seront conservées avant d'être restaurées et mises en valeur au musée agricole de Chartres.

« Au total 35 à 40 plateaux seront nécessaires pour vider les lieux », comptabilise Laurent Touche.
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S. B.
En 2008, sur fond de difficultés financières, le musée agricole des Ruralies fermait ses portes. Depuis lors, dans le grand bâtiment jadis fréquenté, outils à main, charrues, batteuses ou autre locomobile, attendaient loin de tous regards que s’ouvre pour eux une nouvelle ère.
Quatre ans plus tard, la collection d'Etat habillée de quelques toiles d’araignées est promise à une nouvelle vie. Depuis mardi 17 juillet, une à une, les mille pièces sont transférées au Compa de Chartres. Ce conservatoire des machines et pratiques agricoles était le cadet du regretté musée des Ruralies. Laurent Touche, responsable de l'atelier de restauration de Chartres en charge du déménagement revient sur l'histoire :
« Le Compa est né cinq ans après son semblable deux-sévrien. Leur origine est la même », affirme-t-il. C'est en 1979 que tout a commencé, raconte-il. Le Sédima, syndicat des entreprises de services et distribution du machinisme agricole en partenariat avec Antenne 2, notamment l'émission « C'est la vie » alors présentée par Noël Mamère, lançait une opération de récupération des vieux matériels promis à la ferraille. L'idée d'une collection témoin de l'évolution de l'agriculture faisait son chemin.
Le musée de Chartres né en 1990 de la passion des adhérents de l'Association du conservatoire du machinisme et des pratiques agricoles est aujourd'hui sous la tutelle du département d’Eure-et-Loir. Une chance selon le responsable de la régie technique, convaincu que le conservatoire doit son salut à cet engagement franc de la collectivité territoriale dans la sauvegarde et la mise en valeur de l'histoire agricole.
Doté du matériel présenté pendant vingt-trois ans en Deux-Sèvres, la Compa plus particulièrement orienté grande culture, renforce sa collection des nombreux outils spécifiques des fermes de polyculture élevage de l'Ouest. Les doublons feront l'objet d'un programme de restauration.
« Leur exposition dépendra de la nouvelle scénographie sur laquelle nous travaillons. »
Après les petites pièces, immédiatement suivies de celles de taille moyenne, depuis le début de la semaine ce sont les tracteurs qui méthodiquement sont charriés dans les semi-remorques dépêchées par l'entreprise Legendre. « Au total 35 à 40 plateaux seront nécessaires pour vider les lieux », comptabilise Laurent Touche aux commandes du chantier de préparation depuis la fin de l'hiver. Avant le transfert, il faut préparer le matériel. Certains doivent être démontés pour pouvoir être transportés. Dans les jours à venir la moissonneuse-batteuse Mc Cormick n°21, l'une des pièces les plus précieuses de la collection aux yeux de l'expert, sera à son tour préparée. « Il faut en démonter une partie », affirme-t-il. Une opération délicate sur des engins aussi anciens. La locomobile de 1909 sera quant à elle véhiculée par convoi exceptionnel.
Mi-août, l'immense bâtiment sera complètement vide. Dédié en 1985 à la mise en valeur de l'histoire agricole, vingt-sept ans plus tard l’édifice pourrait continuer à en être le témoin. La chambre d'agriculture, voisine du bâtiment, se porte candidate au rachat.
Quatre ans plus tard, la collection d'Etat habillée de quelques toiles d’araignées est promise à une nouvelle vie. Depuis mardi 17 juillet, une à une, les mille pièces sont transférées au Compa de Chartres. Ce conservatoire des machines et pratiques agricoles était le cadet du regretté musée des Ruralies. Laurent Touche, responsable de l'atelier de restauration de Chartres en charge du déménagement revient sur l'histoire :
« Le Compa est né cinq ans après son semblable deux-sévrien. Leur origine est la même », affirme-t-il. C'est en 1979 que tout a commencé, raconte-il. Le Sédima, syndicat des entreprises de services et distribution du machinisme agricole en partenariat avec Antenne 2, notamment l'émission « C'est la vie » alors présentée par Noël Mamère, lançait une opération de récupération des vieux matériels promis à la ferraille. L'idée d'une collection témoin de l'évolution de l'agriculture faisait son chemin.
Le musée de Chartres né en 1990 de la passion des adhérents de l'Association du conservatoire du machinisme et des pratiques agricoles est aujourd'hui sous la tutelle du département d’Eure-et-Loir. Une chance selon le responsable de la régie technique, convaincu que le conservatoire doit son salut à cet engagement franc de la collectivité territoriale dans la sauvegarde et la mise en valeur de l'histoire agricole.
Doté du matériel présenté pendant vingt-trois ans en Deux-Sèvres, la Compa plus particulièrement orienté grande culture, renforce sa collection des nombreux outils spécifiques des fermes de polyculture élevage de l'Ouest. Les doublons feront l'objet d'un programme de restauration.
« Leur exposition dépendra de la nouvelle scénographie sur laquelle nous travaillons. »
Après les petites pièces, immédiatement suivies de celles de taille moyenne, depuis le début de la semaine ce sont les tracteurs qui méthodiquement sont charriés dans les semi-remorques dépêchées par l'entreprise Legendre. « Au total 35 à 40 plateaux seront nécessaires pour vider les lieux », comptabilise Laurent Touche aux commandes du chantier de préparation depuis la fin de l'hiver. Avant le transfert, il faut préparer le matériel. Certains doivent être démontés pour pouvoir être transportés. Dans les jours à venir la moissonneuse-batteuse Mc Cormick n°21, l'une des pièces les plus précieuses de la collection aux yeux de l'expert, sera à son tour préparée. « Il faut en démonter une partie », affirme-t-il. Une opération délicate sur des engins aussi anciens. La locomobile de 1909 sera quant à elle véhiculée par convoi exceptionnel.
Mi-août, l'immense bâtiment sera complètement vide. Dédié en 1985 à la mise en valeur de l'histoire agricole, vingt-sept ans plus tard l’édifice pourrait continuer à en être le témoin. La chambre d'agriculture, voisine du bâtiment, se porte candidate au rachat.