La FDGDON 17 devient Fredon Charente-Maritime
Même si l’assemblée générale de la FDGDON 17 s’est tenue dans des conditions particulières, à Cabariot, le 30 septembre, la structure poursuit ses actions. La nouveauté réside dans son appellation : elle devient la Fredon Charente-Maritime.
Il faut bien l’avouer, l’assemblée générale de la fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON) n’avait pas la même dynamique que les années précédentes. La Covid-19 est passée par là : gel à l’entrée, masque obligatoire, nombre de place limitée, date et lieu reportée. Le président Pierre Borde a fait remarquer que « 2020 est bientôt terminé, et l’on parle des activités 2019 ».
La bonne situation financière avait de quoi redonner un peu le sourire derrière les masques des 50 participants. L’autre nouvelle était le changement de nom. Exit FDGDON, bonjour la Fredon Charente-Maritime avec un nouveau logo. « C’est une volonté du conseil d’administration de la Fredon France », a expliqué Pierre Borde. À noter que le terme Gidon (Groupement intercommunal de défense contre les organismes nuisibles) restera.
Un rappel a été fait des différentes missions octroyées à la structure, avec notamment la régulation des rongeurs aquatiques. Le bilan des destructions des rongeurs aquatiques (ragondins et rats musqués) est de 53 788, que ce soit par le piégeage ou le tir au fusil. « Un couple de ragondins, c’est 90 descendants en deux ans », a rappelé Laurent Lay, technicien à la FDGDON 17.
Une réflexion sur des référents communaux
Le piégeage au tir a augmenté de 23 % par rapport à 2018. « Ceci s’explique par la signature d’une convention, en 2018, avec la communauté de communes de Haute Saintonge. » Il a été souligné également le travail réalisé pour lutter contre les corvidés avec la destruction de 3802 spécimens.
De nombreuses actions sont menées grâce aux 266 piégeurs bénévoles, aux 335 ACCA, association communale de chasse agréée. Cette forte mobilisation a d’ailleurs été saluée par Pierre Borde, tout comme le soutien du Conseil départemental. De son côté, Jean-Claude Charpentier, président de l’AGRP 17 (association de gestion et de régulation des prédateurs de la Charente-Maritime) a lui aussi tenu à rappeler « l’entente entre tous. Nous amenons le même service. L’entente nous sert. Nous sommes ensemble, unis et complémentaires. » Faire « remonter » les dégâts occasionnés dans une commune « de façon précise » est important. Pierre Borde et Michel Doublet, président de l’association des maires 17, mènent une réflexion sur la possibilité d’avoir un référent par commune, qui serait « la courroie de transmission ». Si peu de déclarations sont réalisées, cela impactera par la suite la liste des animaux nuisibles.
Face à l’image que peut avoir le piégeur, le chasseur, vis à vis de certaines personnes, Jean-Claude Charpentier a estimé « qu’il faut apporter des services afin de montrer que l’on n’est pas là que pour réguler ou tuer. Il faut être créatifs, réceptifs et être reconnus comme utiles sur le terrain ».