La filière veau de boucherie se projette jusqu’en 2030
En se basant sur quatre scenarii, les professionnels du Grand Ouest font le constat que la filière veaux est en mesure de maintenir son potentiel de production à l’horizon 2030, sous réserve de relever un certain nombre de défis.
En se basant sur quatre scenarii, les professionnels du Grand Ouest font le constat que la filière veaux est en mesure de maintenir son potentiel de production à l’horizon 2030, sous réserve de relever un certain nombre de défis.
Le marché du veau de boucherie est confronté à une tendance baissière de la consommation depuis le début des années 80. Leader sur ce marché jusqu’en 2015, la France est depuis cette date devancée par les Pays-Bas. En dix ans, la production française s’est réduite de près de 10%. Le Grand Ouest a par contre bien maintenu les volumes de veaux produits sur cette période, notamment grâce au bon taux de renouvellement des éleveurs et à l’amélioration de la productivité du travail.
Néanmoins, comme l’ensemble des filières d’élevage, la filière veaux de boucherie subit le vieillissement de ses actifs et un certain nombre de remises en cause sociétales. Les incertitudes qui en résultent sont à l’origine d’un besoin d’éclairage sur les évolutions possibles dans les dix années à venir.