La fin de la castration à vif des porcelets, « une évidence »
A partir du 1er janvier prochain, la castration à vif des porcelets, pratiquée jusqu’à maintenant dans la majorité des élevages, sera interdite. Yves Debien, éleveur à Sèvres-Anxaumont (86), explique en quoi cette décision est une bonne chose.
A partir du 1er janvier prochain, la castration à vif des porcelets, pratiquée jusqu’à maintenant dans la majorité des élevages, sera interdite. Yves Debien, éleveur à Sèvres-Anxaumont (86), explique en quoi cette décision est une bonne chose.
«On savait que d’une façon ou d’une autre, ça allait arriver », lance Yves Debien, naisseur-engraisseur en production porcine à Sèvres-Anxaumont, dans la Vienne (200 truies, 5 600 cochons produits par an), pour qui l’abandon de cette pratique ancienne qu’est la castration des porcelets était une évidence. « Ça fait un an que tout le monde s’affole, voyant l’échéance du 1er janvier 2022 approcher, car la filière n’a pas anticipé. Elle a abordé ce dossier de manière désordonnée, chacun pensant qu’il y aurait des dérogations ».