Fnsea79
La Fnsea79 et les JA rappellent l’Etat à ses engagements
Le conseil d’administration de la Fnsea 79 s’est réuni le 3 mai dernier. A l’ordre du jour, notamment : la rencontre avec le sous-préfet de Parthenay.
« A l’heure où l’Etat préconise la contractualisation dans les filières, il serait bon qu’il respecte les contrats qu’il a passés avec les agriculteurs », fait remarquer le conseil d’administration de la Fnsea79. Qu’il s’agisse des mesures agro-environnementales rotationnelle ou territoriale, ou encore de la prime herbagère agro environnementale (Phae), les retards de paiement s’accumulent, devenant insupportables pour les agriculteurs. Les problèmes de trésorerie se multiplient, dans un contexte économique déjà tendu. Certains commencent à perdre confiance en l’Etat et ses promesses. Aussi, pour rappeler aux pouvoirs publics leurs engagements, les représentants de la Fnsea 79 et des JA des Deux-Sèvres ont rencontré le sous-préfet de Parthenay, mardi 3 mai. Un échange qui aura duré 45 minutes. Plus tard dans la soirée, le président Patrice Coutin a dressé un bilan de cette rencontre devant le conseil d’administration de la Fnsea79, réuni à Parthenay. S’il a bien eu le sentiment d’être écouté, certaines interrogations demeurent. « Concernant les mesures agro environnementales (MAE) territoriales, les agriculteurs qui ont signé des contrats en mai 2010 n’ont toujours pas été payés, alors qu’ils devaient l’être, au plus tard, au premier trimestre 2011 », explique-t-il. Idem pour la MAE rotationnelle, les exploitants ayant contracté en 2010 n’ont à ce jour encore reçu aucun versement. L’Etat met aussi en avant des problèmes informatiques pour expliquer un retard de paiement de six mois concernant des dossiers de Phae. Au sujet de l’aide sécheresse de 2010, les comptes n’y sont pas non plus. « Sur les six millions d’euros destinés au département, seulement 1,6 million d’euros ont pu être versés aux agriculteurs », regrette Patrice Coutin. Il a ainsi été demandé d’avancer le calendrier concernant la distribution de l’enveloppe restante.Enfin, d’autres sujets ont pu être abordés au cours de l’entretien. « Comme l’année dernière, nous avons demandé une dérogation pour faucher les jachères, relate le président de la Fnsea79. Mais il faut que nous obtenions cette autorisation plus rapidement, avant le début de la période d’interdiction. » Dernier point évoqué avec le sous-préfet, les représentants syndicaux ont rappelé leur attachement au projet de porcherie collective dans le Thouarsais.