La gestion de l’eau bientôt mieux adaptée aux réalités du terrain
L’institution interdépartementale de la Sèvre niortaise est gestionnaire unique du domaine fluvial public de la Sèvre niortaise et de ses affluents. L’arrivée d’un nouveau règlement devrait permettre un meilleur ajustement et une meilleure gestion de l’eau.
L’année aura été agitée. Entre les pluies répétées début 2016 et le manque de précipitations de la fin d’été, la gestion de l’eau aura été un véritable enjeu de territoire. Née d’une volonté des départements des Deux-Sèvres, de la Charente-Maritime et de la Vendée, de gérer de manière conjointe le bassin versant de la Sèvre niortaise et de ses affluents, l’institution interdépartementale de la Sèvre niortaise (IIBSN), créée en 1987, administre notamment le domaine fluvial public (voir encadré). Elle gère et entretient ses 37 barrages et 13 écluses répartis sur 183 km de voies d’eau, dont 150 km sont navigables. « L’État avait laissé l’IIBSN porter les investissements lourds sur sa propriété pendant vingt ans, d’où le choix du transfert afin d’assurer la continuité de la mission », explique Florence Gaboriau, directrice de l’IIBSN.
L’institution a également repris depuis le 1er janvier 2014 le rôle de gestionnaire unique et l’entretien des marais mouillés, une prérogative auparavant dévolue à l’État.
Un règlement d’eau en discussion
Les ouvrages hydrauliques sont gérés en fonction des cotes de gestion définies dans une convention signée en 1996 et renouvelée en 2013 avec les syndicats de marais. Elle cadre ainsi l’utilisation des ouvrages selon des niveaux d’eau établis au préalable. Néanmoins, les deux côtes actuelles, hivernale et estivale, ne permettent pas une grande souplesse d’action. C’est la raison pour laquelle Séverine Vachon, présidente de l’IIBSN, se félicite de la mise en place prochaine du règlement d’eau, en consultation publique jusqu’au 19 octobre. « Le futur règlement propose de nouveaux fuseaux de gestion, ce qui permettra un meilleur ajustement des niveaux d’eau en fonction des réalités du terrain », indique-t-elle.
Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 7 octobre 2016