La laine compte retisser sa toile
Et si la France produisait et transformait davantage sa propre laine ? Les acteurs de la filière y réfléchissent sérieusement, pour tenter de redonner des couleurs aux prix de la laine qui n’ont jamais été aussi bas.
Et si la France produisait et transformait davantage sa propre laine ? Les acteurs de la filière y réfléchissent sérieusement, pour tenter de redonner des couleurs aux prix de la laine qui n’ont jamais été aussi bas.
Depuis un an, éleveurs, transformateurs, industriels et distributeurs se concertent au sein du collectif Tricolor pour que la laine retrouve un juste prix payé aux producteurs. Son objectif est d’accroître de 4 à 24 % la part de la laine produite et transformée en France d’ici 2024. Un vaste chantier car on part de loin.
Philippe Berger, éleveur à Nieuil-l’Espoir (Vienne), en race Île-de-France, administrateur à l’Organisation de sélection ovine nord, regrette de voir la laine comptant comme portion congrue. « Dans notre station de testage, le critère laine a toujours été surveillé. La qualité de laine de la race Île-de-France est recherchée par les acheteurs », assure le responsable.