La lutte contre l'orobanche doit s'effectuer dans le bon ordre
La lutte contre l'orobanche rameuse du colza, parasite au développement variable, n'est pas aisée mais pour Terres Inovia, qui surveille et met des essais en place, des leviers existent.À condition de les actionner dans l'ordre.
Terres Inovia avait invité le 24 mai les fournisseurs et les agriculteurs pour faire le point sur une parcelle de colza à Sainte-Ouenne où sont menés des essais de lutte agronomique, variétale et chimique contre l'orobanche rameuse. Alors que dans le même secteur les années précédentes, les visiteurs pouvaient facilement voir les effets de l’orobanche bien développée sur des colzas rabougris, cette année, elle daignait juste pointer son nez sous les pieds de colza. Si le parasite est plus ou moins développé selon les années, les déclarations de présence sur les parcelles par les agriculteurs sur le site de Terres Inovia montrent bien que les parcelles impactées progressent et que l'on en trouve partout en Poitou-Charentes et en Vendée dans les zones céréalières. 833 parcelles sont ainsi recensées à ce jour, dont un tiers sont repérées depuis 2005. « Les mesures agronomiques et prophylactiques en premier lieu sont indispensables pour ne pas voir disparaître le colza des rotations », a introduit Élodie Tourton de Terres Inovia. Ensuite, la position de l'institut est claire : dans les situations à risque que sont des parcelles situées dans la zone géographique avec des premiers signes d'apparition, il faut aussi choisir des variétés à bon comportement.
Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 10 juin 2016