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Céréales
La météo fait la pluie et le beau temps sur les marchés

Les éléments qui influencent le marché des céréales sont nombreux. Et la météo en est un. Le marché réagit au retour des pluies en Europe de l’Est et dans les pays de la mer Noire.

Il y a un mois, le prix du blé est monté jusqu’à 250 euros la tonne sur le marché à terme soit 230 euros à 235 euros la tonne payée au producteur.
Il y a un mois, le prix du blé est monté jusqu’à 250 euros la tonne sur le marché à terme soit 230 euros à 235 euros la tonne payée au producteur.
© Réussir
Rationnels ou irrationnels, les éléments qui influencent le marché sont nombreux. Alors que le contexte de 2011 s’apparente, sur le plan des stocks, à celui de 2007, ces dernières semaines, contre toute attente, le prix du blé baisse. Le climat de ce début d’année faisait craindre une faible récolte. Après une année 2010 peu abondante en grains et la mise en place de l’embargo en Russie privant le commerce mondial jusqu’à ce début juillet d’un fort volume de marchandises, l’offre s’annonçait inférieure à la demande. Malik Tsébia, conseiller au service Capmarchés à la chambre d’agriculture de la Vienne, revient sur des courbes historiquement hautes il y a un peu plus d’un mois. « Le déséquilibre redouté entre l’offre et la demande tirait les prix à la hausse. Le prix du blé est monté jusqu’à 250 euros la tonne sur le marché à terme soit 230 euros à 235 euros la tonne payée au producteur. » La météo est un élément rationnel auquel le marché est sensible. « Ces derniers jours, les pluies reviennent sur l’Europe de l’Est et les pays de la mer Noire. Le marché réagit parce que la probabilité de voir l’offre rejoindre la demande est  plus forte aujourd’hui qu’hier. » Un risque ou une chance, à chacun de juger, d’autant plus grand que la Russie vient de rouvrir ses frontières, explique le technicien. « Un certain nombre de facteurs extérieurs aux marchés des céréales amplifient les tendances. » Et Malik Tsébia d’expliquer que les marchés des matières agricoles n’attirent pas que des agriculteurs. Les fluctuations importantes dont ils font l’objet courtisent des nombreux financiers. « Ces derniers n’hésitent pas. Lorsqu’ils estiment que le marché du blé est moins rentable, ils se retirent. Parfois brutalement. La volatilité s’en trouve accentuée. » C’est ainsi que ces dernières semaines les cours ont chuté, perdant jusqu’à 60 euros par tonne pour tomber à 190 euros sur le marché à terme début juillet. « La publication aux alentours du 10 juillet du bulletin mensuel de l’Usda (ministère de l’Agriculture américain), n’a pas rassuré les opérateurs. Les chiffres n’expriment pas le déficit attendu en maïs aux Etats-Unis… Le marché réagit. » Baisse ponctuelle ou durable ? De nombreux exploitants agricoles s’interrogent. Cette question amène Malik Tsébia  à revenir sur les éléments rationnels que sont l’offre et la demande. « Si les pays de la mer Noire confirment leurs objectifs de production, le potentiel de hausse des prix sur la campagne peut être limité. » L’expert choisit ses mots et complète. « Les stocks sont suffisamment bas pour que la pression reste forte sur les marchés. Certains experts estiment que l’actuel prix est un prix plancher compte tenu de l’état des stocks. »
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