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La prairie, une ressource de protéines à bien calculer
La notion de richesse ou de pauvreté en protéines ne peut être dissociée de la notion de dilution ou de concentration dans un volume.
Par exemple, une plante peut produire 1 500 kg de protéines par hectare mais si ces protéines sont contenues dans 8 ou 15 tonnes de matière sèche, ce n’est pas équivalent. On pourrait avoir une situation d’équilibre ou de déficit. Il est donc indispensable de raisonner en gramme de protéines par kilogramme de matière sèche.
La valeur protéique entre deux espèces peut varier à un stade physiologique identique.
Au niveau des graminées, deux espèces se démarquent : le dactyle tout d’abord, puis le ray-grass anglais.
Pour les légumineuses, le trèfle blanc est de très loin la plante la plus riche avec 201 g de PDIN, 167 g de PDIE et enfin 1,08 UFL par kg de matière sèche.