La riposte se prépare à Confolens pour défendre l’abattoir
Suite à l’annonce de l’association 269 Life liberation animale de faire une « nuit debout » devant l’abattoir de Confolens le 26 septembre, les élus et représentants du monde agricole vont faire un rassemblement devant l’Hôtel de ville au même moment à 18 heures avec un barbecue géant.
«Il s’agit d’un rassemblement et non d’une contre-manifestation », insiste bien Philippe Bouty, le président de la communauté de communes de Charente-Limousine, pour définir la riposte mise en place le 26 septembre par les élus avec le soutien des différentes organisations agricoles.
Le rassemblement est prévu à 18 heures devant l’Hôtel de ville de Confolens et il se veut à la fois médiatique, pédagogique et festif. « La plupart des élus et des acteurs du monde agricole n’étaient pas favorables à une contre-manifestation devant l’abattoir, explique l’élu. On veut profiter de cet événement pour montrer tous les protocoles mis en place à l’abattoir, classé en catégorie 2, pour répondre à la bien-traitance animale car on ne veut pas parler de maltraitance. On souhaite très largement mobiliser les élus, les éleveurs, les coopératives et le monde agricole pour montrer que l’élevage est le premier vecteur économique de la Charente-Limousine. On souhaite faire la promotion de la viande, du centre d’abattage et de son savoir-faire auprès du public. Les salariés du centre seront derrière des planchas pour faire déguster de l’agneau Poitou-Charentes, de la viande limousine ou du veau. Il n’est pas question d’affronter les manifestants à l’abattoir. On veut sensibiliser la population à manger de la viande et mobiliser grandement les élus. »
Philippe Bouty n’exclut pas pour autant qu’une délégation aille rencontrer les manifestants pour échanger avec eux.
Le monde agricole mobilisé
De leur côté, les professionnels du monde agricole seront bien présents : la FNSEA 16, la Confédération paysanne, la Coordination rurale, la chambre d’agriculture… Les usagers de l’abattoir seront aussi...
...Lire notre article dans La Vie Charentaise du 14 septembre, page 5.