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Charolais
La vente aux enchères de taureaux charolais reprend des couleurs

Cette deuxième édition de vente aux enchères privée de reproducteurs charolais a été un succès. Celle de mars 2012 concernera des taureaux évalués en station.

La vente aux enchères du 8 septembre a remporté un vif succès.
La vente aux enchères du 8 septembre a remporté un vif succès.
© G. R.
La vente aux enchères de taureaux charolais sur le campus des Sicaudières aurait-elle prix un nouveau départ ? A en croire les organisateurs, Syndicat charolais diffusion et Gesco, oui. Sur les 19 jeunes taureaux mis en vente le 8 septembre, 13 ont trouvé preneur dont 8 aux enchères, pour 2 500 euros en moyenne et 2 900 euros pour la meilleure vente. « Cette vente nous conforte, même si le niveau n’est pas celui de mars », explique Arnaud Oble, directeur de la station. Jusqu’en 2009, deux ventes par an étaient organisées à la station d’évaluation : une en fin d’été, l’autre en fin d’hiver. « Pour les animaux nés entre avril et juin, nous avions quelques difficultés à recruter  », poursuit-il. D’où l’idée de se recentrer sur la vente d’hiver. La vente de la semaine dernière était donc une vente aux enchères privée, de taureaux âgées de 15 à 18 mois. Pas évalués en station, mais recrutés chez les sélectionneurs, ils présentent toutes les garanties génétiques : père qualifié, Ivmat supérieur à 98, pas nés sous césarienne, et pas de poids supérieur à 60 kilos à la naissance. Ils arrivent le jour J et repartent le soir même. Ainsi le rythme de deux ventes par an est conservé.Plusieurs raisons expliquent la bonne vente de cet automne, selon Arnaud Oble. Toutes liées à la conjoncture, avec les cours des jeunes bovins « qui n’ont jamais été aussi haut depuis un an et demi », mais aussi avec « des prix corrects » pour les vaches et finalement « la reprise » des cours du maigre.Cet optimisme se traduit par de bonnes perspectives pour la vente du 23 mars prochain. La station d’évaluation reçoit des offres de plus d’une dizaine de départements de la région, de Bretagne, Normandie, Centre, Sud-Ouest… « Cinquante-six éleveurs se sont manifestés, pour une centaine de veaux, alors que nous n’avons que 48 places », précise le directeur. La sélection va être sévère pour ces animaux qui arriveront le 20 octobre.Les acheteurs ne regardent plus seulement la morphologie des animaux. Les références « papier » sont étudiées à la loupe de même que les indexations de la station. Ce sont elles qui permettent d’établir un classement à partir du comportement des animaux finis avec un régime alimentaire commun. Cette année, l’ouverture pelvienne de ces taureaux sera mesurée. Considéré comme un caractère très transmissible, prometteur, ce critère discriminant est pris très au sérieux par les organisateurs.Pour Thierry Baudoin, président de l’Association des éleveurs de charolais des Deux-Sèvres « la demande des acheteurs évolue vers les facilités de naissance ». Les taureaux sans cornes sont également très recherchés, ainsi que le développement musculaire et la finesse des os pour en faire de bons animaux de boucherie. Des Deux-Sévriens à Magny-Cours
Trois cents animaux étaient présentés au concours national charolais de Magny-Cours, les 31 août, 1er et 2 septembre. Dix d’entre eux appartenaient à cinq éleveurs des Deux-Sèvres. Parmi ces 10 animaux, quatre mâles de un à deux ans ont été vendus.Le président l’Association des éleveurs charolais se félicite également du concours de veaux. Cinq éleveurs des Deux-Sèvres ont vendu sept veaux de moins d’un an, sur neuf présentés.
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