La volonté de s’organiser pour les producteurs de Lactalis
Réunis au sein de l’APCP les producteurs ont exprimé leur désarroi face à un contexte laitier difficile avant d’échanger sur les dossiers en cours.
Michel Liaud, président de l’APCP.
©
Agri 79
Le bureau de l’APCLP (Association des producteurs Lactalis Charentes-Poitou) est allé à la rencontre de près de 80 producteurs Lactalis de Deux-Sèvres et de Vendée, le 14 février. Ils avaient invité Sébastien Amand, président de l’UNELL qui représente toutes les associations de producteurs Lactalis de France lors de négociations nationales.
A quoi bon ?
Et en Vendée comme en Deux-Sèvres, le climat des discussions était tendu. Les producteurs ont vivement exprimé leurs difficultés à vivre de la production laitière avec un prix du lait qui reste très insuffisant en ce début d’année. Certains ont dit avec force qu’ils ne pourront pas attendre juillet pour retrouver un prix correct « car d’ici là, les vaches seront parties ». D’autres ne comprennent pas pourquoi Lactalis « s’aligne toujours sur le moins disant alors que la bonne qualité du lait des producteurs permet de dégager des marges importantes pour l’entreprise ». Bref, le fatalisme était de la partie et la réunion a été l’occasion d’exprimer le malaise dans ce secteur de l’élevage.
S’organiser pour peser
Mais malgré tout, les producteurs ont réussi à se concentrer sur les aspects positifs de la région : la densité laitière par point de collecte, la faible amplitude de saisonnalité. « Ces éléments propres à notre région sont attractifs pour un transformateur », a rappelé Michel Liaud, président de l’APLCP. Au final, chacun est reparti avec la volonté d’aller plus loin et de se rassembler pour que l’APLCP atteigne le seuil d’adhésions obligatoire pour monter un dossier de reconnaissance. « Sans cette reconnaissance, tout le travail réalisé depuis deux ans est vain. C’est le seul moyen d’avoir une force pour négocier », a insisté Sébastien Amand, de l’UNELL, devant un public rallié à sa cause.
La prochaine étape de l’APLCP sera de déposer une demande de reconnaissance devant les pouvoirs publics afin d’être en droit de discuter de prix et de volumes avec l’entreprise. Pour cela, l’association doit rassembler au minimum 60 millions de litres de lait pour être représentative. Les responsables ont appelé les producteurs à renvoyer leur bulletin d’adhésion au plus vite. « Beaucoup de producteurs pensent être adhérents mais les derniers bulletins avec le bon format n’ont pas été renvoyés à l’APLCP », rapelle Patrice Remaud. En effet, beaucoup de producteurs qui pensent être adhérents n’ont en fait pas renvoyé le bulletin pour l’année 2012/2013. « Je vais regarder chez moi et aller voir mon voisin pour lui en parler », a conclu un producteur avant de partir.
A quoi bon ?
Et en Vendée comme en Deux-Sèvres, le climat des discussions était tendu. Les producteurs ont vivement exprimé leurs difficultés à vivre de la production laitière avec un prix du lait qui reste très insuffisant en ce début d’année. Certains ont dit avec force qu’ils ne pourront pas attendre juillet pour retrouver un prix correct « car d’ici là, les vaches seront parties ». D’autres ne comprennent pas pourquoi Lactalis « s’aligne toujours sur le moins disant alors que la bonne qualité du lait des producteurs permet de dégager des marges importantes pour l’entreprise ». Bref, le fatalisme était de la partie et la réunion a été l’occasion d’exprimer le malaise dans ce secteur de l’élevage.
S’organiser pour peser
Mais malgré tout, les producteurs ont réussi à se concentrer sur les aspects positifs de la région : la densité laitière par point de collecte, la faible amplitude de saisonnalité. « Ces éléments propres à notre région sont attractifs pour un transformateur », a rappelé Michel Liaud, président de l’APLCP. Au final, chacun est reparti avec la volonté d’aller plus loin et de se rassembler pour que l’APLCP atteigne le seuil d’adhésions obligatoire pour monter un dossier de reconnaissance. « Sans cette reconnaissance, tout le travail réalisé depuis deux ans est vain. C’est le seul moyen d’avoir une force pour négocier », a insisté Sébastien Amand, de l’UNELL, devant un public rallié à sa cause.
La prochaine étape de l’APLCP sera de déposer une demande de reconnaissance devant les pouvoirs publics afin d’être en droit de discuter de prix et de volumes avec l’entreprise. Pour cela, l’association doit rassembler au minimum 60 millions de litres de lait pour être représentative. Les responsables ont appelé les producteurs à renvoyer leur bulletin d’adhésion au plus vite. « Beaucoup de producteurs pensent être adhérents mais les derniers bulletins avec le bon format n’ont pas été renvoyés à l’APLCP », rapelle Patrice Remaud. En effet, beaucoup de producteurs qui pensent être adhérents n’ont en fait pas renvoyé le bulletin pour l’année 2012/2013. « Je vais regarder chez moi et aller voir mon voisin pour lui en parler », a conclu un producteur avant de partir.