Label bas-carbone: 600 000 tonnes de crédits générés par les premières méthodes
« 600 000 tonnes de carbone capté sont à vendre », a annoncé la présidente de la Fnsea Christiane Lambert en conférence de presse le 2 septembre. Alors que 137 000 tonnes avait été générées par le premier appel à projets de France Carbone Agri, les 460 000 tonnes supplémentaires seraient issues du deuxième appel à projets de l'association, mais n'auraient cependant pas encore reçu la validation officielle du ministère de la Transition écologique. Pour l'heure, seules 30 000 et 40 000 tonnes auraient par ailleurs déjà été achetées par des acteurs aussi divers que le Crédit agricole, Chanel, ou le groupe Kering.
Après un ralentissement dû au Covid, les acheteurs seraient de plus en plus nombreux à se manifester auprès de France Carbone agri, selon Jean-Baptiste Dollé, chef de service environnement au sein de l’Idele: « Les volumes sont variables, mais nous sentons un véritable intérêt ». La méthode en grandes cultures, approuvée fin août par le ministère de la transition écologique, pourrait à son tour générer un volume important de crédits sur le marché volontaire dès le début de l'année 2022. Lors d'un déplacement en Ardèche le 26 août, Barbara Pompili a de son côté indiqué sa volonté d'aller « à la rencontre des entreprises pour recueillir un engagement à compenser un million de tonnes de CO2 équivalent, soit le bilan carbone annuel de 100 000 Français ». En 2020, l'agriculture française a émis 83 millions de tonnes équivalent CO2.