Label bas carbone : la méthode grandes cultures adoptée
Trois autres méthodes devraient suivre. L’objectif est d’atteindre 30 millions d’euros de vente.
Trois autres méthodes devraient suivre. L’objectif est d’atteindre 30 millions d’euros de vente.
Le ministère de la transition écologique a approuvé, le 26 août, la première méthode bas carbone grandes cultures. C’est le fruit d’un travail de plusieurs mois coordonné par Arvalis, avec Terres Inovia, l’ITB, l’ARTB, Agrosolutions et un consortium regroupant une cinquantaine d’experts et une centaine de parties prenantes. La méthode label bas-carbone grandes cultures décrit l’ensemble des leviers de réduction des émissions de gaz à effet de serre pouvant être mis en œuvre par les producteurs ainsi que les pratiques visant à stocker davantage de carbone dans les sols. Le label bas carbone concernait jusqu’à présent seulement la filière élevage dans le domaine agricole.
Dans le même temps, le ministère a annoncé lancer un appel auprès de toutes les entreprises prêtes à s’engager sur des financements du label bas carbone d’ici la fin de l’année. Barbara Pompili espérerait convaincre collectivités et entreprises de s’engager sur 1 Mt de crédit carbone, représentant un financement d’environ 30 millions d’euros.
Pour relancer la dynamique, de nouvelles méthodes sont sur le point d’être validées. Après les grandes cultures, donc, les exploitants pourront également faire labelliser leurs projets en alimentation de bovins par la méthode eco-méthane de Bleu-blanc-coeur, ou par la méthode Sobas-Eco TTm permettant de faire certifier les baisses d’utilisations d’engrais. Une quatrième méthode sera également validée dans le secteur de la rénovation des bâtiments, en favorisant les matériaux bio-sourcés.
Plus de 100 projets sont actuellement labellisés pour près de 300 000 tonnes de CO2eq qui ont pu être évitées grâce à ce label.