L’agriculture charentaise cherche ses marges et veut investir
La préfète de la Charente était l’invitée de la FNSEA sur une exploitation de Lésignac-Durand pour évoquer l’actualité agricole départementale. Beaucoup de dossiers abordés et d’inquiétudes autour du devenir des exploitations.
La question des marges et des financements en freinent beaucoup.
C’est au sommet d'une colline qui surplombe les lacs de Haute-Charente, dans une exploitation d'élevage à Lésignac-Durand que la FNSEA a reçu la préfète et les services de l’État. Cette visite a été l'occasion de faire le tour des sujets agricoles et syndicaux. « Sur ce secteur du département, on vit une époque on ne peut plus difficile », a résumé le président de la FNSEA 16 Jean-Bernard Sallat. Prix des produits, flambée des coûts des intrants, lourdeurs administratives, manque de main-d’œuvre qualifiée, biosécurité plan de relance, réforme de la PAC, retraites, etc. La liste des doléances et des interrogations est particulièrement fournie.L’agriculture, une problématique sociétale« Comment sensibiliser nos concitoyens sur l'agriculture, ses contraintes, sur les efforts que font les agriculteurs ? Une forme d'acceptabilité aussi de ces néoruraux ou autre sur ce que sont la ruralité, l'agriculture. Quand il est venu, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne encourageait les élus, qui sont porteurs de ces messages, à rappeler que notre agriculture est responsable et durable. Mais il faut convaincre, a indiqué la préfète Magali Debatte. C’est un enjeu aussi pour faire venir dans le métier ceux qui prendront la relève. »
Retrouvez la suite de l'article dans La Vie Charentaise du vendredi 12 novembre 2021, disponible en kiosque et sur abonnement.