Aller au contenu principal

L’analyse de sol, un outil indispensable à la gestion de la fertilisation

Dans le cadre de la directive nitrates, une analyse de sol par an est obligatoire. Au-delà de la réglementation, cette analyse est un outil d’appréciation de l’état de forme de son parcellaire.

Pour réaliser une bonne analyse, il faut une quinzaine de prélèvements au minimum réalisés sur un ensemble homogène d’environ 10 hectares.
Pour réaliser une bonne analyse, il faut une quinzaine de prélèvements au minimum réalisés sur un ensemble homogène d’environ 10 hectares.
© N.C.

L’analyse de terre est à réaliser tous les trois à six ans mais il faut différencier les analyses de routine d’une première analyse du sol. Cette dernière caractérisera le parcellaire avec la granulométrie, le taux de matières organiques et la CEC. Compte tenu de leur lente évolution, une seule analyse est suffisante. L’analyse de routine a quant à elle vocation à valider la fumure pratiquée sur la parcelle et/ou à prévoir le chaulage si nécessaire. La règle voudrait que l’analyse soit toujours réalisée à la même période et sur le même précédent (colza, blé…), afin de limiter les variations saisonnières. Ainsi, le pH eau peut varier de 0,5 à 1 point. Cette pratique permet également de limiter les effets du précédent, notamment au niveau de la libération de potasse par les résidus de culture. Un délai de six mois entre un apport calcaire et le prélèvement de terre est en outre à privilégier. Pour constituer une véritable analyse, il faut une quinzaine de prélèvements au minimum, réalisés sur un ensemble homogène d’environ 10 ha. Ils doivent ensuite être mélangés pour constituer un échantillon homogène d’environ 500 g

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Pour recevoir ses bacs gris et jaunes, l'habitant de grand Châtellerault doit signaler les caractéristiques de son foyer à la société Contenur.
Déchets : Grand Châtellerault passe aux bacs pucés
La collectivité de Grand Châtellerault opère des changements dans sa stratégie déchets. Des bacs gris et jaunes sont en cours de…
C'est à cet endroit que sera construit le viaduc de la Vienne. 
Déviation de Lussac - Mazerolles: enfin les travaux!
On a souvent évoqué cet aménagement comme l'Arlésienne. Mais cette fois, on y est. Les travaux de la déviation de la RN147, à la…
Reprise de capitaux en bovin viande : les questions à se poser

Avec un tiers des installations, le bovin viande est la production dominante en Deux-Sèvres. Pour les futurs éleveuses et…

Laetitia Plumat, agricultrice à Fouquebrune, devant sa future plantation d'oliviers.
Des oliviers pour se diversifier
Lætitia Plumat a planté 3 000 oliviers sur son exploitation à Fouquebrune et tente ainsi une nouvelle diversification.
La délégation brésilienne a été reçue à Saintes par l'équipe d'enseignants partenaires de cette initiative.
Les jeunes, les acteurs de demain

Le lycée Desclaude a accueilli, à Saintes, une délégation d'enseignants brésiliens, dans le cadre d'un projet alliant les…

Thierry Boudaud, président de la Coop de l'eau, en 2022 à Mauzé.
"Ce jugement est contraire au bon principe de gestion de l'eau"

Le 21 octobre, le tribunal administratif (TA) de Poitiers a rejeté les tierces oppositions, portées par près de 830…

Publicité