Aller au contenu principal

L’autonomie alimentaire et la productivité sont essentielles en bio

Agrobio Poitou-Charentes a organisé un colloque élevage à Ansac-sur-Vienne, en Charente, sur le thème de l’autonomie alimentaire. La productivité constitue un autre élément clé de la réussite en systèmes bio.

Si la relation entre le coût de production et le revenu est faible, il existe davantage de corrélations entre le revenu et la productivité.
Si la relation entre le coût de production et le revenu est faible, il existe davantage de corrélations entre le revenu et la productivité.
© A.M.

La salle des fêtes d’Ansac-sur-Vienne était finalement assez peu remplie le 16 décembre pour le dernier colloque organisé par Agrobio Poitou-Charentes avant sa disparition au 1er janvier 2017 dans la Frab Nouvelle-Aquitaine (voir encadré). Il faut dire que le thème de la journée sur l’autonomie en élevage avec la présence de nombreux experts s’adressait plutôt à un public très averti sur la question. Norbert Doedens, éleveur laitier bio dans la Vienne et administrateur d’Agrobio, a introduit la journée. « Le contexte de l’élevage motive des gens à se poser des questions sur la pertinence d’une conversion. Un point essentiel est d’être autonome au maximum sur son exploitation et son environnement proche ».


La matinée a commencé par une présentation des performances technico-économiques des systèmes bovins viande par Philippe Desmaison, d’Inpact Poitou-Charentes, et Marie Buard, d’Agrobio Poitou-Charentes. « Il existe plusieurs stratégies d’autonomie mais c’est la productivité qui va faire la différence, selon Philippe Desmaison. On peut avoir la même rémunération en faisant moins de volume de production et une meilleure connexion avec l’environnement. Au final, ce n’est pas forcément le coût de production le plus bas qui permet la meilleure rémunération car nous sommes dans des systèmes aidés et que d’autres produits entrent en jeu ». La part des aides en bio représente environ un tiers des produits. Elle est un peu plus élevée que pour les élevages conventionnels.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 23 décembre 2016

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité