FNO
L’avenir de la filière ovine passera par les installations hors cadre familial
Une nouvelle approche de l’élevage ovin et un avenir qui passe par des installations hors cadre familial étaient au menu de l’assemblée régionale de la Fédération nationale ovine (FNO).
L’assemblée régionale de la FNO s’est tenue à Saulgé mardi dernier. A cette occasion, Caroline Martin a été reconduite dans ses fonctions d’administratrice de la FNO. L’avenir de la filière est au cœur des préoccupations. « Aujourd’hui, le contexte économique a changé. Le rééquilibrage de la Pac offre quelques perspectives. » La reconquête ovine était à l’honneur. Les deux sites web (*) de promotion de l’élevage ovin permettent de télécharger un guide de parrainage, un guide d’installation, des contacts… « Il ne faut pas que la filière ovine soit oubliée lorsque les jeunes veulent faire leur stage. » Patrick Soury, président de la section ovine de la Fnsea Poitou-Charentes, veut mettre l’accent sur les installations hors cadre familial. « On aura besoin de ce type d’exploitation dans l’avenir. » L’exploitation de Jérôme Ellion illustre bien ces propos. Installé à Saulgé, hors cadre familial, en 2003 à tout juste 21 ans, il gère aujourd’hui un cheptel de 620 brebis sur 107 hectares de surfaces enherbées (et 19 ha de céréales autoconsommées). L’ancien exploitant avait bien préparé la transmission en augmentant le troupeau et en investissant sur la ferme. Après quelques années aux commandes, Jérôme Ellion ne regrette pas son choix. Il s’étonne même de sa réussite en Label rouge. Il a d’ailleurs obtenu un second prix au dernier salon de l’agriculture.
(*) www.reconquete-ovine.frwww.demainjeseraipaysan.com
Sodem et Covimo se rapprochent
Le 31 mars, Sodem et Covimo ont signé un accord rapprochant les deux entreprises. La nouvelle société, Sodem-Covimo devient ainsi l’un des principaux leaders français de l’abattage ovin. Le bassin d’approvisionnement va du centre, à l’est et au sud de la France. L’abattage va se poursuivre sur les deux sites : le Vigeant et Montmorillon. L’enjeu de ce rapprochement est avant tout les perspectives de la filière régionale. Il permet de proposer des volumes adaptés aux distributeurs et grossistes. Sodem-Covimo continuera à commercialiser sa gamme avec les marques des deux entreprises ainsi que les marques collectives et labels déjà existants. Les coopératives actionnaires de la Sodem conservent les liens privilégiés d’apporteurs, confortés par les fournisseurs de Covimo.