Le cap fixé pour les 3 ans
Le 11 avril, à La Rochelle, le parc a débattu de la stratégie pluriannuelle d’actions 2019-2021. 37 projets sont envisagés.
« Le cap est donné pour la période 2019-2021 ! » C’est quasi le mot d’ordre à la sortie de la nouvelle réunion du conseil du Parc marin de l’Estuaire, le 11 avril dernier à La Rochelle. « Après l’élaboration du plan de gestion fixant les grands objectifs à atteindre à l’horizon des 15 ans, le Parc précise les thématiques prioritaires qui seront traitées dans cette première phase opérationnelle ainsi que son positionnement sur le territoire, en lien avec ses partenaires et l’ensemble des acteurs locaux. »
Cinq axes ont été « définis » pour les déployer sur plusieurs années. Un, améliorer la connaissance. Deux, valoriser les données pour diagnostiquer et évaluer. Trois, accompagner la prise en compte des enjeux environnementaux par les porteurs de projets. Quatre, expérimenter et développer des mesures de gestion pour la préservation du milieu marin. Et cinq, faire connaître le Parc naturel marin, sensibiliser les publics pour l’adoption de « pratiques respectueuses du milieu marin ».
Photographier le territoire
Pour mettre en œuvre le programme 2019 comportant 37 projets, le Parc naturel marin s’appuie sur huit personnes et 900 k€ de budget. En premier la connaissance de ce territoire mi-marin, mi-terrestre. « En ce sens, la convention de coopération signée entre le Parc et La Rochelle Université est particulièrement structurante. » Expertises et recherches sont sollicitées par ce biais, mais aussi on souhaiterait une « connaissance caractérisée des activités maritimes s’exerçant dans le Parc naturel marin » et « mieux qualifier les interactions entre activités et milieu ».Par ailleurs, ce conseil soulignait le côté exemplaire des projets d’aménagements « d’un point de vue environnemental et en particulier pour la préservation de la biodiversité marine. » C’est une grande partie du travail des agents du Parc pour 2019. Est aussi au programme, une expérimentation de restauration d’herbiers de zostères sur l’estran, « dans un secteur impacté par un aménagement littoral. »