«Le changement, c’est tout le temps…»
Port la pallice L’importateur-exportateur portuaire d’engrais marque son anniversaire et envisage l’avenir.
Vendredi dernier, les dirigeants de SISP trimbalaient leurs visiteursde sites en sites, au pied des cuves, sur les quais fournisseurs et clients de l’entreprise. On fêtait les 80 ans de cette dernière, créée par Henri René Bain, un 1er mai 1936. Durant la dernière guerre, la fabrication des huiles-moteurs passe aux Allemands. Henri Réné Bain lui préfère la limonade ! L’activité française reprend à la Libération. En 1998, les actionnaires se nomment Cofran et Ripsol de Niort (graisses industrielles). En 1990, entrent deux nouveaux actionnaires : huileries de Larseau (huiles végétales), SVG (mélasses). En 1993, Sica Atlantique rachète les parts à Cofran. Une dynastie de chefs d’entreprises qui après multiples fusions et absorptions, avant de devenir filiale 100 % de la Sica Atlantique en 2004, l’opérateur coopératif portuaire. Du «brouettage» des débuts aux tonnages d’aujourd’hui, la mer est passée (sous le pont de Ré). Matières premières, composants, additifs, liquides en vrac, engrais, la palette de SISP est aujourd’hui large. Mais surtout innovante. Entre autres «acquisitions», en 2012, Sica Atlantique s’associe à l’importateur pétrolier rochelais Picoty pour racheter le dépôt de la Raffinerie du Midi. Naissent ainsi les trafics de pétroles lampants. En 2004, Sica Atlantique rachète aussi les cuves de la STEL et devient ainsi exploitant d’engrais liquides, les sites Effage pour des huiles. Mario Rinaldi donne les chiffres : «30 000 t d’huiles minérales par an». Exemple du dynamisme de la filiale.
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