Le département passe à l’acte 2 de son plan de relance
Après un premier plan d’aides annoncé le 21 avril dernier, le Conseil départemental en a entamé un deuxième, doté d’un budget plus important. Les agriculteurs seront soutenus dans leurs démarches de vente directe.
Après un premier plan d’aides annoncé le 21 avril dernier, le Conseil départemental en a entamé un deuxième, doté d’un budget plus important. Les agriculteurs seront soutenus dans leurs démarches de vente directe.
Après le soutien, place à la relance. Dans l’urgence de la situation, le Conseil départemental avait débloqué en urgence, il y a quelques mois, 7 millions d’euros pour financer, entre autres, l’achat de masques pour les personnels soignants, de matériel informatique pour les personnes isolées et les élèves et soutenir les associations en effectuant un versement anticipé de toutes les subventions prévues pour l’année. Côté agricole, le département a consacré 10 000 € à l’achat de chevreau pour les Ehpad et dix fois plus en autorisant le cumul possible du RSA et du salaire pendant trois mois pour les travailleurs saisonniers agricoles.
Place à présent à un plan « plus ambitieux », annonce Gilbert Favreau, le président du département. 11 millions d’euros ont ainsi été alloués « pour la mise en place d’actions très concrètes jusqu’à la fin septembre », avant un acte III appelé « Le rebond », qui devrait être dévoilé avant la fin de l’année et qui promet « des réformes structurelles et des actions sur le long terme ». Ce plan de relance, donc, est bâti sur trois piliers : l’accompagnement des acteurs de la solidarité, l’accueil des élèves dans les collèges et la reprise de la vie économique et associative.
Trois mesures concernent directement les exploitants : un fonds de soutien, sous la forme d’aides à l’investissement de 6 000 € maximum, pour les aménagements et matériels nécessaires à la vente directe (pour un budget de 300 000 €) à partir du 1er juillet, le lancement d’une étude opérationnelle pour la relocalisation des productions en Deux-Sèvres (100 000 €) et le développement de Monmarchélocal79, qui compte aujourd’hui plus de 200 référencés et 20 000 contacts (40 000 €). « Le succès de la plateforme nous incite à la développer. Nous voulons intégrer de nouveaux modules permettant la présentation des producteurs et des produits, la commande et le paiement en ligne ainsi que le choix d’un mode de livraison intégrée, en lien avec l’opération Ma ville Mon shopping », présente Hervé de Talhouet-Roy, le vice-président en charge de l’agriculture (voir Agri 79 du 5 juin, page 5).
La liste des mesures des plans de soutien et de relance est à retrouver en pièces jointes ci-dessous