Le fourrage, chemin le plus court vers l’autonomie alimentaire
En troupeau allaitant, l’autonomie alimentaire contribue très souvent à l’amélioration du revenu, quel que soit le système d’élevage.
L’autonomie alimentaire est une composante de la maîtrise des coûts de production. Pour baisser le recours aux concentrés il faut limiter les animaux improductifs, équilibrer les rations pour ajuster performance et coût et stocker des fourrages de qualité en adéquation avec les besoins des animaux. Si la valorisation des céréales produites sur l’exploitation par les animaux est indispensable, l’autonomie en matière azotée (herbe, luzerne, protéagineux) présente un intérêt variable. Souvent abordé par les éleveurs comme un levier de maîtrise des coûts, le premier enjeu de l’autonomie est bien évidemment de limiter les animaux improductifs. Il faut notamment repérer les vaches vides pour les mettre en finition rapidement, abaisser au maximum l’âge au premier vêlage, viser des IVV proches de 365 jours et optimiser la durée de la finition.
Lire la suite dans l'édition du vendredi 14 octobre 2016.