Concours
Le haut de gamme de la qualité bouchère locale en vitrine à Parthenay
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Le concours d’animaux de boucherie valorise cette année encore le savoir-faire des éleveurs dans le créneau du haut de gamme. Les 570 animaux ont tous été vendus à la foire concours de Parthenay.

Yohan Rouvreau, du Gaec La Bertrandière, et sa vache qui a remporté un grand prix de championnat.
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G. R.
Quelques jours seulement avant les fêtes de fin d’année, le concours d’animaux de boucherie de Parthenay a rempli sa mission. Faisant un rapide bilan, mercredi, Michel Clisson, président de l’Apocab, affichait sa satisfaction de voir que tous les animaux étaient vendus. Selon lui, il y a plusieurs raisons à cela.
D’abord, l’offre a été moins abondante que l’année dernière : 570 animaux, contre 700. « Avec un prix de marché de la viande sensiblement correct, les éleveurs gardent moins d’animaux, compte tenu du prix de l’aliment. » Par ailleurs, les acheteurs étaient tout aussi nombreux que les autres années et avec l’intention d’acheter autant d’animaux. Si bien que cette demande a pesé sur les prix. Mais dans ce domaine il est difficile de tirer des enseignements, tant les écarts peuvent être importants.
Le grand prix du millénaire a été remporté par Vincent Girault, du Gaec Cristal, à Souvigné, pour une vache de quatre ans, championne de la race parthenaise en 2010. Un boucher de Créteil l’a achetée 11 euros le kilo, pour la plus grande satisfaction de son propriétaire, habitué du concours, qui voit ainsi son travail récompensé après vingt ans de sélection.
Avec un grand prix de championnat, les associés du Gaec La Bertrandière peuvent eux aussi être satisfaits. Yohan Rouvreau, à La Peyratte, ne cachait pas lui non plus sa fierté pour une vache de huit ans qui a remporté un grand prix de championnat et pour les quatre autres elles aussi couronnées. « Les écarts de prix ne sont pas très représentatifs, explique Michel Clisson. On est vraiment dans le domaine où la loi de l’offre et de la demande joue à plein. Le coup de cœur d’un acheteur est déterminant. Ce qui explique des prix élevés. »
D’abord, l’offre a été moins abondante que l’année dernière : 570 animaux, contre 700. « Avec un prix de marché de la viande sensiblement correct, les éleveurs gardent moins d’animaux, compte tenu du prix de l’aliment. » Par ailleurs, les acheteurs étaient tout aussi nombreux que les autres années et avec l’intention d’acheter autant d’animaux. Si bien que cette demande a pesé sur les prix. Mais dans ce domaine il est difficile de tirer des enseignements, tant les écarts peuvent être importants.
Le grand prix du millénaire a été remporté par Vincent Girault, du Gaec Cristal, à Souvigné, pour une vache de quatre ans, championne de la race parthenaise en 2010. Un boucher de Créteil l’a achetée 11 euros le kilo, pour la plus grande satisfaction de son propriétaire, habitué du concours, qui voit ainsi son travail récompensé après vingt ans de sélection.
Avec un grand prix de championnat, les associés du Gaec La Bertrandière peuvent eux aussi être satisfaits. Yohan Rouvreau, à La Peyratte, ne cachait pas lui non plus sa fierté pour une vache de huit ans qui a remporté un grand prix de championnat et pour les quatre autres elles aussi couronnées. « Les écarts de prix ne sont pas très représentatifs, explique Michel Clisson. On est vraiment dans le domaine où la loi de l’offre et de la demande joue à plein. Le coup de cœur d’un acheteur est déterminant. Ce qui explique des prix élevés. »