Aller au contenu principal

Cuniculture
Le lapin, la saint-jacques du rayon viande

La filière cunicole, sans nier les difficultés, est déterminée à regarder le verre à moitié plein. L’image de la viande de lapin est très bonne.

Environ 80 personnes ont assisté à la table ronde, mardi 11 décembre à Rorthais.
Environ 80 personnes ont assisté à la table ronde, mardi 11 décembre à Rorthais.
© C. P.
A l’occasion du premier colloque co-organisé par le Brilap Poitou-Charentes et le GIE élevage des Pays de la Loire, producteurs, groupements de producteurs, interprofession, abatteurs, ont échangé. Mardi 11 décembre, à Rorthais, ce temps de partage était exempt de fatalisme. Au cœur de l’une des plus grandes zones d’élevage de France, la filière, déterminée à prendre son avenir en main, affrontait la réalité. « La consommation, stabilisée chez les plus de 50 ans, continue de baisser chez les moins de 40 ans », exposaient Patrick Jourdain, de PJD Conseil et Dominique Le Cren, animatrice du Clipp. C’est là que le bât blesse. Tout le monde s’accorde sur ce point. Sans délaisser le coeur de cible, il faut recruter des acheteurs parmi les plus jeunes. 
Un défi que le Clipp s’attelle à relever. « Un travail mené à partir d’un panel de consommatrices âgées de 25 à 35 ans nous a ouvert de belles perspectives », juge Dominique Le Cren. Alors que ces femmes n’achètent pas ou peu de lapin, « elles positionnent cette viande, comme la coquille saint-jacques ou le saumon fumé, parmi les produits de tradition culinaire, un peu chic, adapté à une cuisine festive ».
C’est donc sur ces points forts que la promotion du produit sera ciblée en début d’année.
« Cette enquête nous a également confirmé que le lapin souffre de sa présentation. Le lapin entier est un frein à l’achat pour ces consommatrices. »
Le produit doit évoluer, comme sa mise en rayon dans les GMS. « L’achat de viande de lapin reste un achat d’impulsion. L’offre, le visuel, provoquent l’achat », certifie Patrick Jourdain. Or, le nombre de produits référencés comme la longueur du rayonnage consacrée, sont en baisse. Nous touchons là, les difficultés qui s’imposent aux petites filières. Lancer un produit sans garantie de retour n’est pas aisé pour les abatteurs. Avec une consommation en baisse, les distributeurs sont prudents dans la mise en avant du produit. « Nous avons des atouts. Nous devons les porter à la connaissance de tous pour inciter, au regard de ceux-ci, à la prise de risque », concluait François Martin, président du Brilap. A la manière du travail audacieux réalisé avec la Mission Nutrition Alimentation dans la restauration hors foyer, ce dernier encourage les opérateurs de la filière à sortir des sentiers battus. En Deux-Sèvres, n’hésitant pas à revenir sur les portions convenues, en accompagnant cuisiniers et intendants de cantines, en proposant de nouvelles recettes, cette structure, émanation du conseil général, travaille à la réhabilitation d’un produit presque oublié en restauration collective.           
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité