CONJONCTURE
« Le manque de fourrages nous inquiète »
À Saint-Pierre-d’Oléron, Jérémy Guinot donne déjà du foin depuis le 1er mai à ses bazadaises et ses blondes d’Aquitaine. Sécheresse, prix du carburant et des intrants impactent l’exploitation. À cela s’ajoutent d’importants dégâts de ravageurs.
À Saint-Pierre-d’Oléron, Jérémy Guinot donne déjà du foin depuis le 1er mai à ses bazadaises et ses blondes d’Aquitaine. Sécheresse, prix du carburant et des intrants impactent l’exploitation. À cela s’ajoutent d’importants dégâts de ravageurs.
«La sécheresse a débuté en octobre», lance, quelque peu dépité, Jérémy Guinot. Sur son calendrier, il note depuis plusieurs années les précipitations. Comparé à 2019/2020, les quantités d’eau tombées sont souvent divisées par deux, voire plus. « En octobre, il est tombé 50 mm au lieu de 100 les années précédentes. En décembre, nous avons eu 113 mm au lieu de 200, en janvier 50 au lieu de 100, février n’est guère mieux avec 18 mm au lieu de 100 en année normale, mars 35 mm, avril 25,5 mm, mai 22 mm », détaille le jeune agriculteur. Depuis cinq ans qu’il est installé à Saint-Pierre-d’Oléron, en Gaec avec son père Philippe, Jérémy Guinot n’avait jamais connu pareille situation.