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Le marché agricole croît en surface et en valeur

La moyenne de prix des terres et prés libres est de 3 842 euros par hectare dans la région Poitou-Charentes Vendée, soit + 6,7% par rapport à 2013.

Observer mais pas seulement. La Safer, informée de la surface et des prix de toutes les transactions touchant le marché foncier rural, remplit pleinement son rôle d’observatrice. Appelé à intervenir à l’amiable ou par voie de préemption selon les cas, l’établissement public foncier assume également son rôle de régulateur des prix.
En 2014, le marché global observé par la Safer Poitou-Charentes Vendée qui tenait son assemblée générale vendredi 12 juin à Niort, s’est composé de 42 000 ha échangés pour une valeur de 687 millions d’euros. Le marché agricole, avec 34 400 ha, se développe de 6%. Il représente 80% des surfaces échangées pour 35% des valeurs.
Sur cet ensemble, l’établissement public d’Etat a géré en direct
13 550 ha : 3 850 ha ont été rétrocédés au prix moyen du marché , 57 % sont allés soutenir l’installation et 35 % l’agrandissement et la restructuration des exploitations agricoles.

Focus sur la région
La moyenne triennale nationale des prix des terres et prés libres observée par la Safer est de 5 900 euros par hectare. Un niveau en croissance de 3%. En Poitou-Charentes Vendée, cet indicateur atteint 3 842 euros par hectare. Un montant inférieur mais qui connaît une augmentation plus rapide, + 6,7%.
La Charente Maritime connaît le prix moyen le plus élevé avec 4 650 euros l’hectare sur les trois dernières années (+ 4%). En Vienne, il faut investir 4 470 euros pour un hectare (+ 13,16%). En Charente, un hectare coûte 4 260 euros en moyenne. Un prix en développement de 11,80%. Le département des Deux-Sèvres est le seul de la région à enregistrer un recul du prix des terres. Un hectare se négocie 3 110 euros soit 1,58% de moins que sur la triennale précédente. Enfin, la Vendée qui connaît une croissance de 3,82% voit le prix de l’hectare s’établir à 2 720 euros.
Sur la période 2012-2014, les plus fortes évolutions de prix ont été enregistrées au cœur la petite région de « brandes et confins granitiques » en Charente :
+ 22,51% avec un prix moyen de l’hectare à 4 300 euros. Le marais Breton vendéen - « une petite zone qui présentait les plus bas prix de la région », précise Philippe Tuzelet, directeur de la Safer - connaît la deuxième plus grosse évolution. Ici, le prix de l’hectare augmente de 22,41%. Il se négocie 2 130 euros. Vient ensuite le marais de Rochefort et Poitevin (+16,79%) soit 3 200 euros l’hectare. La quatrième place est occupée par la plaine de Thouars (+16,44%). Le prix de l’hectare loin encore des prix pratiqués sur le territoire voisin situé en Vienne (5030 euros par hectare en plaine de Thouars et Saumurois) atteint 2 620 euros. Les plus fortes baisses sont enregistrées en Deux-Sèvres : - 10,77 % en plaine de Niort-Brioux avec un prix à l’hectare qui descend à 3 810 euros et en bocage, - 4,62% avec un prix de 2 580 euros par hectare. Vient ensuite la plaine vendéenne qui perd 4,62% également avec 3100 euros par hectare.

L’artificialisation à l’échelle nationale concerne toujours 6% du marché foncier chaque année

Quand 4 800 ha quittaient le milieu agricole de manière définitive en 2007, 1 845 ha du territoire de la Safer Poitou-Charentes Vendée étaient réorientés en 2014. Une évolution positive qui relève d’une prise de conscience des acteurs du territoire, croient les responsables de la Safer, sans pour autant minimiser l’impact de la crise économique. Si la densification urbaine est aujourd’hui privilégiée sur l’étalement urbain, la conjoncture difficile de ces dernières années a sclérosé le marché. Les responsables de la Safer attirent tout de même l’attention sur l’actuelle situation. Si la tendance est la baisse, l’artificialisation à l’échelle nationale concerne toujours 6% du marché foncier chaque année. En 2050, la France pourrait avoir perdu 8% du potentiel agronomique.

Effondrement du marché des maisons de campagne
Ce marché observé par la Safer s’est effondré en huit ans. Avec une moyenne de 158 000 euros par bien vendu en 2014, il accuse une baisse de 42% sur la période (au niveau national) pour atteindre un niveau légèrement inférieur à celui de 2002. 

Grande région
A terme, la Safer devra épouser le périmètre de la nouvelle région. Le redécoupage tel qu’il est validé aujourd’hui obligera l’établissement public d’Etat à  se séparer de la Vendée avant de rejoindre l’Aquitaine et le Limousin. « Quand pour un certain nombre de Safer le travail sera achevé pour janvier 2017, l’échéance est fixée à juillet 2019 pour notre nouvelle région », fixe Patrice Coutin, président.

Le tour des départements
Au mois de septembre, la Safer Poitou-Charentes Vendée entamera le tour des départements qui composent son territoire. Elle y présentera au cours de 5 réunions son programme pluriannuel d’activité (période 2015-2021). Les rendez-vous sont fixés au 9 septembre à la Maison de l’agriculture à Poitiers ; au 16 septembre au lycée de l’Oisellerie en Charente ; au 22 septembre au Crédit Agricole à Saintes ; au 29 septembre en Deux-Sèvres et au 30 septembre en Vendée. Pour ces 2 derniers départements les lieux ne sont pas encore fixés.

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