Commerce
Le marché au cadran de Parthenay devrait devenir hebdomadaire
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L’activité de la SAS le Marché de Parthenay se porte bien selon Denis Coudreau, président de la structure. Le marché au cadran, nouveauté de l’année, porte un vent d’optimisme.
Jean-Paul Courin (à gauche) et Denis Coudreau.
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C. P.
Depuis 2008 et jusqu’en 2018, la SAS le Marché de Parthenay exploite la halle commerciale par délégation de mission de service public. Sous la gouverne de Denis Coudreau, président de l’entité, l’équipe administrative se démène pour animer le site. « La SAS le Marché de Parthenay se porte bien malgré les difficultés de l’année 2011 due à la sécheresse de printemps. » Avec une centaine de bovins apportés par semaine, le marché de gré à gré se stabilise autour de 4830 animaux accueillis à l’année. En revanche, le marché ovin – 76 000 animaux - a connu cette année une baisse significative. La peur du manque de nourriture à l’approche de l’été aurait conduit quelques éleveurs à réduire leur troupeau. « Bien qu’en baisse de 8%, le marché ovin reste le premier marché de France », précisent président et directeur avec l’espoir de constater en 2012, si ce n’est une augmentation des apports, au moins un maintien. Une bonne année culturale pourrait influencer à la hausse la taille des cheptels.
Par ailleurs, le bon point de 2011 pour la SAS sera sans conteste l’ouverture du marché au cadran. Depuis le 29 mars, un mardi sur deux, 182 bovins en moyenne sont vendus aux enchères. « Un chiffre qui dépasse les objectifs fixés à 150 animaux », se réjouit Denis Coudreau.
Satisfaits de ce résultat, les responsables de l’activité ne s’en contentent pas. Déterminés à développer l’activité de cet outil qui séduit ceux qui ont fait l’effort de s’y intéresser, Jean-Paul Courtin et son équipe vont poursuivre le travail de démarchage entrepris l’année passée. « C’est un combat de tous les jours. Il faut aller chercher les vendeurs. Ce n’est qu’après deux ou trois séances qu’ils apprécient l’intérêt de la formule et reviennent spontanément. » Convaincre les éleveurs qui vendent leur broutard en ferme est l’un des objectifs des douze mois à venir. Une offensive sera également lancée sur le marché des animaux gras.
« Quelques habitués du traditionnel marché de gré à gré s’essaient au marché au cadran. Une dizaine d’animaux sont ainsi commercialisés lors de chaque rendez-vous. La formule a des arguments pour séduire bien plus largement. Le paiement comptant est un atout. En ferme, un vendeur attend souvent 15 à 21 jours pour percevoir l’argent de la tractation. »
L’équipe se laisse encore quelques semaines pour développer l’activité. « D’ici deux ou trois mois nous souhaitons que le marché au cadran devienne un rendez-vous hebdomadaire », annonce le responsable administratif de l’activité. Un rythme nécessaire selon certains experts pour attirer plus massivement. « Nous disposons d’un outil essentiel à la profession. C’est sur les marchés que s’exprime la tendance des cours des animaux. Sauver ce lieu de commerce de référence passe par sa fréquentation », appelle Denis Coudreau. A bon entendeur…
Au-delà du marché hebdomadaire
Pour équilibrer ses comptes, la SAS le Marché de Parthenay développe des activités annexes parallèlement aux marchés aux animaux hebdomadaires. Le site, très vaste, intéresse. En 2011, trois vide-greniers ont eu lieu sous la halle commerciale. Egalement un tournoi de basket, des spectacles de cirques, la foire primée d’animaux de boucherie et le Festival de l’élevage et de la gastronomie. Ces activités représentent 25 à 30% du chiffre d’affaires de la SAS le Marché de Parthenay.
Par ailleurs, le bon point de 2011 pour la SAS sera sans conteste l’ouverture du marché au cadran. Depuis le 29 mars, un mardi sur deux, 182 bovins en moyenne sont vendus aux enchères. « Un chiffre qui dépasse les objectifs fixés à 150 animaux », se réjouit Denis Coudreau.
Satisfaits de ce résultat, les responsables de l’activité ne s’en contentent pas. Déterminés à développer l’activité de cet outil qui séduit ceux qui ont fait l’effort de s’y intéresser, Jean-Paul Courtin et son équipe vont poursuivre le travail de démarchage entrepris l’année passée. « C’est un combat de tous les jours. Il faut aller chercher les vendeurs. Ce n’est qu’après deux ou trois séances qu’ils apprécient l’intérêt de la formule et reviennent spontanément. » Convaincre les éleveurs qui vendent leur broutard en ferme est l’un des objectifs des douze mois à venir. Une offensive sera également lancée sur le marché des animaux gras.
« Quelques habitués du traditionnel marché de gré à gré s’essaient au marché au cadran. Une dizaine d’animaux sont ainsi commercialisés lors de chaque rendez-vous. La formule a des arguments pour séduire bien plus largement. Le paiement comptant est un atout. En ferme, un vendeur attend souvent 15 à 21 jours pour percevoir l’argent de la tractation. »
L’équipe se laisse encore quelques semaines pour développer l’activité. « D’ici deux ou trois mois nous souhaitons que le marché au cadran devienne un rendez-vous hebdomadaire », annonce le responsable administratif de l’activité. Un rythme nécessaire selon certains experts pour attirer plus massivement. « Nous disposons d’un outil essentiel à la profession. C’est sur les marchés que s’exprime la tendance des cours des animaux. Sauver ce lieu de commerce de référence passe par sa fréquentation », appelle Denis Coudreau. A bon entendeur…
Au-delà du marché hebdomadaire
Pour équilibrer ses comptes, la SAS le Marché de Parthenay développe des activités annexes parallèlement aux marchés aux animaux hebdomadaires. Le site, très vaste, intéresse. En 2011, trois vide-greniers ont eu lieu sous la halle commerciale. Egalement un tournoi de basket, des spectacles de cirques, la foire primée d’animaux de boucherie et le Festival de l’élevage et de la gastronomie. Ces activités représentent 25 à 30% du chiffre d’affaires de la SAS le Marché de Parthenay.