Le méteil, la recherche constante du bon équilibre
Cette année, la récolte de méteil a été hétérogène. Certaines légumineuses, comme le pois, ont déçu, et les rendements sont globalement en deçà des espérances. Néanmoins, son intérêt dans la recherche d’autonomie alimentaire des élevages n’est plus à démontrer.
Cette année, la récolte de méteil a été hétérogène. Certaines légumineuses, comme le pois, ont déçu, et les rendements sont globalement en deçà des espérances. Néanmoins, son intérêt dans la recherche d’autonomie alimentaire des élevages n’est plus à démontrer.
Pour être le plus autonome possible, ce qui est l’objectif de plus en plus d’exploitants, de nombreux céréaliers se tournent vers le méteil. Un bilan de saison était réalisé vendredi 4 septembre par les partenaires du programme Re-Sources (Civam, SEV, SEVT) au Gaec La Petite Rivière, à Saint-Symphorien. Pour Didier Rambaud, un des associés, le méteil doit permettre d’atteindre une autonomie protéique pour compléter l’autonomie fourragère des troupeaux allaitant et laitier. Pour cela, il est introduit dans la luzerne, semée un an au préalable. « Le méteil nettoie la luzerne, ce qui nous évite les apports chimiques et permet d’avoir une bonne première coupe en ensilage, qui est optimisée, avant la deuxième coupe en foin ». Avec 9 ha en 2020, les associés du Gaec devraient rapidement passer à 25-30 ha, malgré une récolte début mai qui a présenté des rendements moyens, du fait des conditions particulièrement humides.