Afdi
Le Nord accompagne une agriculture du Sud de plus en plus structurée
Lors de son assemblée générale, lundi 20 juin à Vouillé, la structure régionale a passé à la loupe l’année 2010. Laquelle a été rythmée par la mise en commun de compétences départementales et marquée par un constat favorable : les organisations paysannes du Sud évoluent et se structurent.
En 2010, le réseau national Afdi a, dans son rapport d’orientation, couché sur papier ses priorités : l’eau, le foncier, l’environnement, la mobilisation des OPA, le G120... « Ce rapport s’est décliné dans toutes les régions, explique Matthieu Arar, animateur régional de la structure. Cela a engendré une bonne cohérence nationale qui s’est répercutée sur le plan régional. » Une aubaine pour Afdi Poitou-Charentes qui travaille depuis 2009 à la mutualisation des moyens et compétences de chaque département. Notamment avec les commissions pays au sein desquelles se réunissent, quel que soit leur département, toutes les personnes intervenant dans le même pays.Autre cheval de bataille du réseau régional, « augmenter le taux de participation des élus, des responsables agricoles et des OPA au sein d’Afdi Poitou-Charentes », soulignait Matthieu Arar à l’issue de l’assemblée générale de la structure, la semaine dernière. Un travail mené en 2010 qui a débouché sur un succès en janvier 2011 avec l’organisation du colloque sur la sécurité alimentaire à Poitiers. « Au sein d’Afdi, nous avons également besoin de l’expérience d’agriculteurs de toutes générations », ajoutait-il. Cette expérience que le réseau met au service du Togo, du Tchad et de Madagascar. « Notre rôle est le conseil, lequel est de mieux en mieux diffusé car ces pays avancent et se dotent d’organisations paysannes structurées. C’est notamment le cas pour la région des plateaux au Togo où un travail important est mené en faveur des agricultrices », s’enorgueillit-il. Quant à l’avenir, Afdi Poitou-Charentes va poursuivre son travail sur la gouvernance et la vie des OPA, la transformation et la commercialisation des productions, la formation et l’accès au crédit. Et Matthieu Arar de conclure : « Nous souhaitons organiser régulièrement des colloques à l’échelon régional. Une campagne de communication nationale sera également activement relayée au niveau régional. Enfin, de mi-octobre à fin novembre, nous participerons au festival Alimenterre. Nous allons organiser des débats sur l’agriculture et l’alimentation dans toute la région à destination du public agricole ».