Le potentiel en légumes promet de belles soupes pour cet hiver
Soutenue par l’irrigation, l’activité de maraîchage se satisfait davantage d’un été chaud et sec que d’un printemps froid et humide. Les légumes d’été, peu nombreux et de qualité médiocre en juillet, ont laissé la place à de beaux légumes en cette fin août.
Compliquée. Qu’ils se situent au sud du département comme Dimitri Venant-Hermouet ou au nord comme Nicolas Foucher, les maraîchers s’accordent sur cet adjectif pour qualifier l’année culturale 2016. Entre mars et mai, l’implantation des légumes d’été a été perturbée par la récurrence des pluies. « Le froid et le manque d’ensoleillement au printemps ont gêné le bon développement des salades. Les premières carottes ont également subi les mauvaises conditions climatiques. En conséquence, la production commercialisée de fin juin à début août n’était ni abondante, ni de qualité », juge Nicolas Foucher, installé à Saint-Martin-de-Sanzay. Un constat partagé par son collègue, producteur à Prin-Deyrançon.
Contrairement à Nicolas, Dimitri produit des tomates. « La production implantée sous serre au printemps a été très faible en volume. 50 % de moins que les années précédentes », évalue-t-il. Une réalité dommageable pour ce maraîcher en production biologique. « Nous vendons tout en direct : via un banc installé en bord de route à Mauzé-sur-le-Mignon ou en légumes à cueillir sur l’exploitation. Cette année, alors que la demande en tomates était très importante, en début de saison, nous n’avions pas de quoi satisfaire la clientèle ».
Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 2 septembre 2016