MSA
Le résultat positif de la MSA lui donne les moyens de sa politique social
Vendredi 27 mai, à Saint-Maixent-l’École, Josseline Paillat présidait l’assemblée générale de la caisse de la MSA Sèvres Vienne. La première réunion annuelle statutaire depuis la fusion des deux caisses départementales.
Les deux caisses fusionnées, la ligne politique fixée par les administrateurs de la MSA Sèvres-Vienne reste ambitieuse pour le poste des actions sociales extralégales. Vendredi 27 mai, Josseline Paillat présidente de la caisse, rappelait devant les deux cents délégués réunis à Saint-Maixent-l’École pour l’assemblée générale de la structure, la mission confiée à l’équipe dirigeante : « Gérer au plus juste afin que la maîtrise des coûts de gestion permette de dégager un excédent reversé aux ressortissants via l’action sanitaire et sociale ». Sur la plus haute marche du podium national avec 112 euros par unité d’œuvre (unité de mesure commune à toutes les caisses de MSA), la Mutualité sociale agricole Sèvres-Vienne devance de 18 euros la moyenne française. La conséquence est heureuse. L’activité de l’année 2010 se termine sur un résultat excédentaire de 938 477 euros et cela malgré une restitution aux ressortissants, via les aides extralégales, d’un montant de 2 millions d’euros. « Si certains bénéficiaires constataient une baisse des aides, précise Josseline Paillat, qu’ils sachent qu’il ne s’agit pas d’un changement de politique, mais d’une harmonisation des pratiques entre les deux départements. » Et de préciser qu’en Deux-Sèvres par exemple, l’adoption du quotient familial comme unité de référence pour le calcul des aides, peut sensiblement avoir modifié des situations. Au cours de l’année 2011, cette nécessaire harmonisation des pratiques se poursuivra. « Pour l’ensemble des dossiers, nous mettons tout à plat. Après analyse des besoins sur les territoires, nous précisons les modes de fonctionnement qui nous semblent les plus judicieux », poursuit l’élue avec pédagogie. L’attribution des aides à la scolarité sera révisée. La mise en œuvre de la convention d’objectif et de gestion sera l’autre gros chantier de l’année. En mars dernier la caisse centrale et l’Etat conventionnaient sur ce point. 157 engagements ont été pris au niveau national. Ils s’imposent aux caisses locales. « Nous avons jusqu’à fin septembre pour préciser comment nous allons concourir aux objectifs nationaux fixés pour la période 2011-2015 », précise Patrice Léon, directeur. C’est en termes de performance économique, de relation avec les ressortissants et de pertinence dans la mise en œuvre de la mission de service public qui lui est déléguée que des avancées sont particulièrement attendues. « C’est un défi de plus », jugent Josseline Paillat et Patrice Léon. Mais l’un comme l’autre sait que le relevé s’impose. Si le mode de fonctionnement démocratique des caisses de MSA légitime leur fonctionnement, elles n’en sont pas moins régulièrement remises en question par les pouvoirs publics. Satisfaire à ces nouvelles exigences, c’est prendre les moyens d’offrir un avenir au modèle social agricole.