Éviter les pertes
Le silo boudin, gage d’une conservation optimale
En plus d’un gain de temps, de main-d’œuvre et de matériel, déléguer les travaux des champs permet au Gaec Christ'Al de profiter de certains services de l'ETA Laurent Dupuis, l’une des rares à proposer un silo boudin pour le maïs ensilé.
En plus d’un gain de temps, de main-d’œuvre et de matériel, déléguer les travaux des champs permet au Gaec Christ'Al de profiter de certains services de l'ETA Laurent Dupuis, l’une des rares à proposer un silo boudin pour le maïs ensilé.
Laurent Dupuis a mené plusieurs études sur le silo boudin pour son entreprise de travaux agricoles. Il en explique les atouts : « C’est un silo sous vide, qui provoque une fermentation anaérobie. Le pH descend plus vite que dans un silo standard et ce sont d’autres bactéries qui travaillent. Elles vont consommer plus de protéines. Résultat : on est proche de zéro perte ».
Le Gaec l’utilise pour l’été et met en taupinière l’hiver. La qualité s’en ressent également, d’après le responsable de l’ETA, qui a mené plusieurs études. Pour Guillaume Girault, « il n’y a pas photo, c’est le mieux. Une fois que l’ensilage est dans le boudin, c’est stocké, c’est fini. Et dans l’été, quand on enlève un godet, ça ne chauffe pas. Le seul problème, c’est le coût ». Il faut avoir la trésorerie pour régler la prestation, ce qui est de plus en plus difficile. Même si à long terme, la réduction des pertes et la meilleure assimilation par les bêtes compensent le coût.