Massif central
Le Sommet de l’élevage dans la fleur de l’âge
Les 5, 6 et 7 octobre, le Sommet de l’élevage va prendre possession de la Grande Halle d’Auvergne à Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme. Concours, expositions et présentations auront une saveur particulière, celle des 20 ans.
C’est dans une ambiance commerciale plus favorable que les organisateurs préparent la vingtième édition du Sommet de l’élevage, le premier salon européen des races à viande. Rendez-vous est pris pour les mercredi 5, jeudi 6 et vendredi 7 octobre, à la Grande Halle d’Auvergne, avec au programme, les traditionnels concours de races, les nombreuses présentations animales, et un plateau d’exposition riche de ses 1250 exposants. En 2011, l’événement accueillera le concours national de la race limousine, l’eurobrune et les concours nationaux des races ovines texel et grivette.Reconnu pour rassembler le top de la génétique animale française, le Sommet de l’élevage propose également une offre complète pour toutes les filières d’élevage sur plus de 150000 m² d’exposition : machinisme agricole, équipements, fournitures ou services pour l’élevage, tous les principaux acteurs français ou étrangers seront présents.
Défendre l’herbe et la montagne
Cette année, plus de 2000 m² de surfaces couvertes supplémentaires seront aménagés. Les halls bovins viande, bovins lait et ovins en seront les principaux bénéficiaires avec des rings plus grands et des stands plus nombreux.Du côté de l’international, le Sommet poursuit son développement, avec l’accueil de nombreuses délégations. 2500 visiteurs étrangers provenant de 60 pays sont attendus. Le club international sera reconduit, au même titre que les rencontres franco-africaines, portées par l’association AFDI. Toujours en phase avec l’actualité agricole, l’événement accueillera un programme de conférences ambitieux. A l’approche d’échéance électorale cruciale, il y a fort à parier que les personnalités politiques seront nombreuses à arpenter les travées du Sommet en 2011. En coulisses, on parle même, de plus en plus sérieusement d’une possible inauguration par le président de la République en personne. Ce serait la seconde fois qu’un chef de l’Etat participerait au Sommet de l’élevage, le premier ayant été Jacques Chirac en 2006. De quoi asseoir, si tenté que cela soit encore nécessaire, la notoriété d’un événement professionnel d’envergure. Depuis le début, les pouvoirs publics ont été présents au Sommet de l’élevage. Peu de ministres de l’agriculture ont en effet manqué l’événement, qui s’attache à défendre la politique de l’herbe et de la montagne.