Grandes cultures
Le spectre d’une pénurie d’engrais azotés se profile
La flambée des prix de l’énergie et la demande internationale en hausse participent à l’envolée des coûts de l’urée, de l’ammonitrate et des solutions azotées. Leur disponibilité inquiète les acteurs du secteur.
La flambée des prix de l’énergie et la demande internationale en hausse participent à l’envolée des coûts de l’urée, de l’ammonitrate et des solutions azotées. Leur disponibilité inquiète les acteurs du secteur.
«Nous sommes très inquiets à propos de la hausse des prix mais aussi des risques de pénurie d’engrais ». Ces mots, ce sont ceux d’Éric Thirouin, le président de l’AGPB (producteurs de blé, Fnsea). Mais il n’est pas le seul à faire part de ces craintes dans la filière grandes cultures. Coopératives, négoces et analystes ne cachent pas leurs inquiétudes sur l’évolution du marché des engrais azotés.
Selon les chiffres dévoilés par FranceAgriMer le 13 octobre, la solution azotée atteint 615 €/t, contre moins de 180 €/t un an plus tôt. Pour les agriculteurs, cela revient à une augmentation du poste engrais azotés de 150 à 200 €/ha, à comparer aux 100 à 150 €/ha initiaux. Une charge supplémentaire conséquente.
Toutes ces industries-là travaillent sur la base gaz en référence.