Sanitaire
Le virus de Schmallenberg est de retour dans le département
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Les éleveurs d’ovins sont inquiets. Depuis la mi-octobre, les agneaux mal formés, morts ou mous, se succèdent au fil des mises bas. La cause de ce désastre est une nouvelle circulation du virus de Schmallenberg.
Depuis un mois, les mises bas des brebis épongées et inséminées en mai et juin derniers, ne se passent pas bien. Si la prolificité semble correcte, le nombre d’animaux vivants et viables est faible. En effet, il n’est pas rare d’observer des portées multiples parmi lesquelles un agneau est mal formé et un autre semble tout à fait normal. Ceci est la conséquence du passage du virus de Schmallenberg (SBV), transporté de brebis en brebis par des moustiques de types culicoïdes. Lorsque l’infection a lieu entre 30 et 70 jours de gestation, le virus peut provoquer des malformations congénitales. Ainsi, les malformations d’agneaux, observées aujourd’hui dans notre département, ne sont que la conséquence d’une circulation virale durant les mois de juin et juillet. Par ailleurs, si l’infection a lieu entre 1 et 30 jours de gestation, les risques d’avortements précoces sont importants. Ceci expliquerait en partie les mauvais résultats de fertilité sur certains lots d’éponge.
Alors quoi faire ? Il n’y a malheureusement pas de traitement contre cette maladie. De même, il n’y a aujourd’hui pas de moyen de prévention efficace. Un vaccin a été annoncé pour le début de l’année prochaine. Mais, il ne sera utile que pour protéger les futures gestations. En attendant, une désinsectisation des animaux gestants jusqu’à 70 jours, et des bâtiments, peut avoir un effet protecteur, à cette saison où l’activité des moustiques est au ralenti.
S’agissant d’éventuelles indemnisations, l’Etat ne semble pas vouloir aller au-delà des aides aux diagnostics qui se sont arrêtées le 30 août dernier. Du côté des GDS, une décision nationale d’indemnisation sera prise fin novembre. Dans un premier temps elle ne concernera que les élevages touchés lors de la première vague. Parallèlement, afin d’évaluer l’impact de la seconde vague, les GDS mettent en place un dispositif de surveillance des formes congénitales de SBV, c’est-à-dire la naissance de veaux, agneaux ou chevreaux présentant des déformations ou blocage d’articulations, des malformations de la colonne vertébrale, des torticolis, un raccourcissement de la mâchoire. Cette surveillance est basée sur une déclaration vétérinaire et des analyses de laboratoire.
En Deux-Sèvres, dans le cadre de son action d’aide au diagnostic avortement, le GDS 79 propose à ses adhérents, une analyse Schmallenberg gratuite. Idéalement cette analyse se fera sur la tête ou, à défaut, sur un prélèvement sanguin de la mère de l’avorton. Pour rappel, le déplacement du vétérinaire et le prélèvement sanguin sur la femelle avortée sont totalement pris en charge par l’Etat dans le cadre de la surveillance de la brucellose. Toutes ces dispositions sont bien entendues applicables aux bovins et aux caprins.
Alors quoi faire ? Il n’y a malheureusement pas de traitement contre cette maladie. De même, il n’y a aujourd’hui pas de moyen de prévention efficace. Un vaccin a été annoncé pour le début de l’année prochaine. Mais, il ne sera utile que pour protéger les futures gestations. En attendant, une désinsectisation des animaux gestants jusqu’à 70 jours, et des bâtiments, peut avoir un effet protecteur, à cette saison où l’activité des moustiques est au ralenti.
S’agissant d’éventuelles indemnisations, l’Etat ne semble pas vouloir aller au-delà des aides aux diagnostics qui se sont arrêtées le 30 août dernier. Du côté des GDS, une décision nationale d’indemnisation sera prise fin novembre. Dans un premier temps elle ne concernera que les élevages touchés lors de la première vague. Parallèlement, afin d’évaluer l’impact de la seconde vague, les GDS mettent en place un dispositif de surveillance des formes congénitales de SBV, c’est-à-dire la naissance de veaux, agneaux ou chevreaux présentant des déformations ou blocage d’articulations, des malformations de la colonne vertébrale, des torticolis, un raccourcissement de la mâchoire. Cette surveillance est basée sur une déclaration vétérinaire et des analyses de laboratoire.
En Deux-Sèvres, dans le cadre de son action d’aide au diagnostic avortement, le GDS 79 propose à ses adhérents, une analyse Schmallenberg gratuite. Idéalement cette analyse se fera sur la tête ou, à défaut, sur un prélèvement sanguin de la mère de l’avorton. Pour rappel, le déplacement du vétérinaire et le prélèvement sanguin sur la femelle avortée sont totalement pris en charge par l’Etat dans le cadre de la surveillance de la brucellose. Toutes ces dispositions sont bien entendues applicables aux bovins et aux caprins.